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Abstract: In this paper I describe the construction and estimation of a simple model of Canadian-U.S. trade in automotive products during a period of the implementation of the historic Automotive Agreement (1965-1971). Two conditions of the Agreement - that the privilege of duty-free importation of parts and vehicles into Canada is restricted to bona fide manufacturers, and that these manufacturers accept a commitment to increase Canadian value added in production at a rate governed by the rate of growth of North American vehicle sales in the Canadian market - are viewed in the model as a means of providing an implicit subsidy to Canadian automotive producers. Given duty-free trade in automotive products over the Canadian border, one could say that, in principle, multinational corporations are maximizing profit subject to the side conditions imposed by the agreement. The implication is that exports and imports are simultaneously determined. Unfortunately, however, it was not possible to model the process in this way. Instead exports are first determined, and then imports are determined as a recursive function of exports. In this way I recognize (but do not attempt to explain) the fact that Canada has specialized in vehicle assembly under the terms of the agreement and has become a net exporter of assembled motor vehicles and a net importer of motor vehicle parts. In my final analysis several variations on two reduced-form equations have been estimated: ie, Canadian (1961) constant- dollar exports and imports are explained. The tentative conclusion reached is that the subsidy-growth nexus implicit in the terms of the agreement was a crucial determinant of the rapid rate of expansion and rationalization of the Canadian automotive industry during the period 1965-1971.

Résumé: L'étude qui suit décrit la construction et l'estimation d'un modèle simple des échanges de produits de l'industrie automobile entre le Canada et les Etats-Unis pendant une période d'application du fameux pacte automobile (1965-1971). Deux des dispositions de l'accord - à savoir que l'importation en franchise de pièces et de véhicules au Canada est réservée aux constructeurs authentiques et que ces derniers s'engagent à accroître la valeur ajoutée au Canada à la production dans une proportion régie par le taux de croissance des ventes de véhicules nord-américains sur le marché canadien - sont considérées dans le modèle comme procurant une subvention implicite aux producteurs canadiens de véhicules automobiles. Vu le libre échange des produits de l'industrie automobile à la frontière canadienne, on pourrait dire que, en principe, les sociétés multinationales maximisent leurs profits, compte tenu des contraintes imposées par l'accord. Cela signifierait que les exportations et les importations sont déterminées simultanément. Malheureusement, il n'a pas été possible de construire le modèle de cette façon. En fait, on détermine d'abord les exportations, puis les importations, considérées comme une fonction rêcursive des exportations. Nous traduisons de cette façon (sans essayer de l'expliquer) le fait que le Canada s'est spécialisé dans l’assemblage de véhicules dans le cadre de l'accord, devenant ainsi exportateur net de véhicules automobiles assemblés et importateur net de pièces détachées. La dernière partie de l'étude est consacrée à l'estimation de plusieurs variantes de deux équations sous forme réduite, c'est-à-dire qu'on y explique les exportations et les importations canadiennes en dollars constants (année de référence: 1961). L'analyse débouche sur la conclusion provisoire que l'élément subvention-croissance que comportaient implicitement les conditions de l'accord a contribué de façon décisive à la croissance rapide et à la rationalisation de l'industrie automobile canadienne de 1965 à 1971.

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