Description

Abstract: This study seeks to clarify a number of issues of current concern that are related to the Canadian balance of payments. These issues are analyzed within a theoretical framework the essence of which is that, in the long run, the balance of payments reflects savings, investment and portfolio balance choices. In the short run, however, exogenous shocks and the effects of business cycles may exert a preponderant influence on particular components of the balance of payments. Short-run equilibrium is achieved in general by an induced movement of short-term capital which may have implications for the exchange rate. In the long run, current account deficits are not sustainable if they correspond to declining net real domestic wealth per capita. To judge whether this is the case, savings and investment data are examined. Two adjustments should be made to published savings, investment and balance of payments data: removal of the inflation premium in net interest payments, and inclusion of net retained earnings of foreign firms as a payment. The adjusted data do not suggest that the Canadian current account has been on a trend towards unsustainably large deficits, since domestic savings have remained relatively high. Another important issue is the effect on the balance of payments of Canadian takeovers of foreign-owned firms. Although it is too early yet to say whether the repatriations in 1981 are likely to yield a net national gain in the long run, published net services payments will be increased for years unless the real rate of return on equity is substantially above the real interest rate. Finally, because the cyclical behaviour of the balance of payments will vary depending upon the underlying sources of the cycle, it does not seem advisable to base macroeconomic policy on some target level of the current account balance. Policies that foster appropriate incentives for domestic saving and investment are more likely to solve the basic problems than are measures designed merely to alter transactions with non-residents.

Résumé: La présente étude a pour objet de clarifier certaines questions d'actualité concernant la balance canadienne des paiements. L'analyse de ces questions se fonde sur un cadre théorique selon lequel la balance des paiements est influencée à long terme par les décisions des agents économiques en ce qui a trait à l'épargne, l'investissement et la composition des porte-feuilles. A court terme, toutefois, les chocs exogènes et les cycles économiques peuvent exercer une influence prépondérante sur certaines composantes de la balance des paiements, et celle-ci s'équilibre en général par le biais des mouvements de capitaux à court terme, qui peuvent à leur tour avoir une incidence sur le taux de change. Un déficit permanent de la balance des paiments courants n'est pas tenable s'il correspond à une diminution nette de la richesse réelle par habitant. Pour déterminer si c'est le cas, il faut examiner les données relatives à l'épargne et à l'investissement. Ces données, de même que les statistiques de la balance des paiements, doivent faire l'objet de deux corrections: il faut soustraire du montant net des paiements d'intérêts la prime d'inflation et ajouter aux paiements le chiffre net des bénéfices non répartis des entreprises étrangères. Les données corrigées n'indiquent pas que la balance canadienne des paiements courants a eu tendance à enregistrer des déficits intenables, car le taux de l'épargne intérieure est resté relativement élevé. Un autre point important est l'incidence que les prises de contrôle d'entreprises étrangères par des Canadiens ont sur la balance des paiements. Il est encore trop tôt pour savoir si, à long terme, le Canada retirera un bénéfice net des prises de contrôle effectuées en 1981, mais on sait déjà que les chiffres publiés des paiements nets au titre des services vont augmenter dans les années à venir à moins que le taux de rendement des capitaux investis sous forme d'actions ne soit de loin supérieur aux taux d'intérêt. Enfin, comme le comportement cyclique de la balance des paiements diffère selon les forces qui sous-tendent le cycle économique, il ne semble pas judicieux d'orienter les politiques macro-économiques en fonction d'objectifs quant au solde de la balance courante. Les politiques encourageant l'épargne et l'investissement au pays sont plus susceptibles de résoudre les problèmes fondamentaux que les mesures visant simplement à influer sur les transactions avec les non-résidents.

Details

PDF

Files

Statistics

from
to
Export
Download Full History