Description
Abstract: The author attempts to discover whether the Conference Board of Canada's Survey of Consumer Buying Intentions is a useful leading indicator of consumer durable expenditure. Two aspects of the Survey are considered separately, the overall Index of Consumer Attitudes and the various buying intentions questions. Both are tested using bivariate reduced form Granger techniques and structural models of consumer behaviour. The results of the tests indicate that movements in the Index of Consumer Attitudes do tend to lead movements in durables expenditure by one quarter. This conclusion holds whether one uses the actual published Index, a variant including neutral responses, or a filtered version of the Index, where the filtered version is calculated as in a number of American studies. The relationship is especially significant for expenditures on automobiles and parts. There is little indication, however, that buying intentions as recorded in the Survey are useful leading indicators of subsequent consumer behaviour. Only in the furniture and floor coverings category is there a significant positive relationship between intentions and expenditure, and it is contemporaneous. One reason is that, while the Survey indicates what proportion of households intend to purchase certain items, it does not measure relative values of the intended purchases. Thus, a failure to link buying intentions with future expenditure is not an indictment of the accuracy or the validity of the Survey in its own terms.
Résumé: Dans cette étude, l'auteur tente de déterminer si l'enquête du Conference Board of Canada sur les intentions d'achat des consommateurs est un bon indicateur précurseur de la dépense en biens durables. Il y étudie, d'une part, l'indice global des attitudes des consommateurs et, d'autre part, les diverses questions se rapportant aux intentions d'achat de ces derniers. Les deux éléments étudiés sont testés à l'aide de la technique de Granger - modèle de forme réduite à deux variables - et à l'aide de modèles structurels du comportement des consommateurs. Il ressort de ces tests que les variations qu'enregistre l'indice des attitudes des consommateurs tendent à précéder d'un trimestre les variations de la dépense en biens durables. Cette conclusion vaut tant pour l'indice publié, pour la variante de l'indice original qui ne fait pas abstractions des réponses neutres, que pour le version "filtrée" de l'indice original, calculée sur le modèle d'un certain nombre d'études faites aux Etats-Unis. La relation est particulièrement marquée dans le cas des dépenses en automobiles et pièces détachées. Il n'est guère évident, toutefois, que les intentions d'achat révélées par l'enquête puissent servir d'indicateurs précurseurs du comportement du consommateur. Les meubles et les revêtements de sol sont la seule catégorie où une variation des intentions d'achat s'accompagne d'une forte variation positive de la dépense, et la relation est simultanée. Cela s'explique par le fait que, même si l'enquête indique quelle proportion des ménages a l'intention d'acheter un certain type de biens, elle ne détermine pas la valeur relative de ces marchandises. Aussi, le fait de ne pas pouvoir lier les intentions d'achat à la dépense future ne met-il pas en cause la validité de l'enquête telle qu'elle se présente.
Résumé: Dans cette étude, l'auteur tente de déterminer si l'enquête du Conference Board of Canada sur les intentions d'achat des consommateurs est un bon indicateur précurseur de la dépense en biens durables. Il y étudie, d'une part, l'indice global des attitudes des consommateurs et, d'autre part, les diverses questions se rapportant aux intentions d'achat de ces derniers. Les deux éléments étudiés sont testés à l'aide de la technique de Granger - modèle de forme réduite à deux variables - et à l'aide de modèles structurels du comportement des consommateurs. Il ressort de ces tests que les variations qu'enregistre l'indice des attitudes des consommateurs tendent à précéder d'un trimestre les variations de la dépense en biens durables. Cette conclusion vaut tant pour l'indice publié, pour la variante de l'indice original qui ne fait pas abstractions des réponses neutres, que pour le version "filtrée" de l'indice original, calculée sur le modèle d'un certain nombre d'études faites aux Etats-Unis. La relation est particulièrement marquée dans le cas des dépenses en automobiles et pièces détachées. Il n'est guère évident, toutefois, que les intentions d'achat révélées par l'enquête puissent servir d'indicateurs précurseurs du comportement du consommateur. Les meubles et les revêtements de sol sont la seule catégorie où une variation des intentions d'achat s'accompagne d'une forte variation positive de la dépense, et la relation est simultanée. Cela s'explique par le fait que, même si l'enquête indique quelle proportion des ménages a l'intention d'acheter un certain type de biens, elle ne détermine pas la valeur relative de ces marchandises. Aussi, le fait de ne pas pouvoir lier les intentions d'achat à la dépense future ne met-il pas en cause la validité de l'enquête telle qu'elle se présente.