Description
Abstract: The monetary aggregates presently computed have a number of restrictive structural characteristics which could limit their usefulness as economic indicators and policy targets, when these aggregates are used to measure the volume of liquidity or "money" in the economy. Their simple linear structure implicitly treats all the included monetary components as perfect substitutes, and imposes an additive unit-weighted utility function on all asset holders. Additionally, the traditional aggregates are very selective and exclude non-bank monetary assets. In this paper we construct and test a number of alternative, "superlative", monetary aggregates. These new aggregates have a more flexible functional form and give explicit recognition to the heterogeneous nature of various financial instruments by assigning a unique price weight to each monetary component. Superlative monetary aggregates are compared with conventional (summation) monetary aggregates in three critical areas: information content, causality, and stability. While superlative aggregates tend to follow more consistent time paths than summation aggregates, their overall performance is very mixed. Superlative monetary aggregates appear to contain less information on contemporaneous and future income levels than their summation counterparts, and fail to provide any new insights on money-income causality. Equations explaining their behaviour do, however, display greater parameter stability at broad levels of aggregation, providing weak evidence in favour of superlative aggregation. This is not the case at narrower levels of aggregation. All of these findings are generally consistent with the results of similar tests in the United States and, taken together, suggest that narrow conventional aggregates are at least as good as and perhaps better than any existing alternatives. Though superlative aggregation in general has much to recommend it, the superlative monetary aggregates appear to be affected by a number of practical and theoretical problems which may limit their viability as alternatives to the conventional money measures.
Résumé: Les agrégats monétaires traditionnels comportent plusieurs caractéristiques structurelles qui pourraient restreindre leur utilité comme indicateurs économiques et comme cibles de la politique monétaire, lorsqu'ils sont utilisés pour mesurer le volume de liquidité ou de "monnaie" dont dispose l'économie. Leur structure linéaire simple fait que toutes leurs composantes sont traitées comme si elles pouvaient se substituer parfaitement les unes aux autres et elle impute aux détenteurs d'actifs une fonction d'utilité linéaire et d'égale pondération. Ils sont de plus très sélectifs, car ils excluent les avoirs monétaires hors banques. Dans le présent rapport, nous construisons et évaluons un certain nombre d'agrégats monétaires dits "superlatifs", susceptibles de remplacer les agrégats traditionnels. Ceux-ci sont dotés de formes plus souples et font ressortir le caractère hétérogène de leurs différentes composantes en donnant à chacune une pondération basée sur les taux d'intérêt. Les agrégats "superlatifs" sont comparés aux agrégats conventionnels (obtenus par addition) sur trois plans fondamentaux; le plan de l'information, celui de la causalité et celui de la stabilité. Même si les agrégats "superlatifs" ont tendance à suivre des profils de croissance plus cohérents que ne le font les agrégats traditionnels, leur performance globale est très inégale. Les agrégats superlatifs semble fournir moins de renseignements sur les niveaux actuels et futurs du revenu que les agrégats additionnels; de plus, ils ne jettent aucune lumière nouvelle sur les rapports de causalité qui existent entre la monnaie et le revenu. Toutefois, les équations expliquant leur comportement affichent une plus grande stabilité paramétrique, du moins en ce qui concerne les agrégats au sens large, ce qui atteste en quelque sorte de la validité des agrégats "superlatifs". Ce n'est cependant pas le cas pour les agrégats au sens étroit. Tous les renseignements que nous avons obtenus avec les agrégats "superlatifs" concordent généralement aux tests analogues effectués aux États-Unis. Ils donnent à penser que les agrégats traditionnels au sens étroit sont au moins d'aussi bons sinon de meilleurs indicateurs que les autres types d'agrégats. Même si, en général, il y a beaucoup d'arguments en faveur des agrégats "superlatifs", ceux-ci semblent présenter plusieurs difficultés d'ordre pratique et théorique, qui en font des solutions de remplacement peu fiables des instruments de mesures traditionnels de la masse monétaire.
Résumé: Les agrégats monétaires traditionnels comportent plusieurs caractéristiques structurelles qui pourraient restreindre leur utilité comme indicateurs économiques et comme cibles de la politique monétaire, lorsqu'ils sont utilisés pour mesurer le volume de liquidité ou de "monnaie" dont dispose l'économie. Leur structure linéaire simple fait que toutes leurs composantes sont traitées comme si elles pouvaient se substituer parfaitement les unes aux autres et elle impute aux détenteurs d'actifs une fonction d'utilité linéaire et d'égale pondération. Ils sont de plus très sélectifs, car ils excluent les avoirs monétaires hors banques. Dans le présent rapport, nous construisons et évaluons un certain nombre d'agrégats monétaires dits "superlatifs", susceptibles de remplacer les agrégats traditionnels. Ceux-ci sont dotés de formes plus souples et font ressortir le caractère hétérogène de leurs différentes composantes en donnant à chacune une pondération basée sur les taux d'intérêt. Les agrégats "superlatifs" sont comparés aux agrégats conventionnels (obtenus par addition) sur trois plans fondamentaux; le plan de l'information, celui de la causalité et celui de la stabilité. Même si les agrégats "superlatifs" ont tendance à suivre des profils de croissance plus cohérents que ne le font les agrégats traditionnels, leur performance globale est très inégale. Les agrégats superlatifs semble fournir moins de renseignements sur les niveaux actuels et futurs du revenu que les agrégats additionnels; de plus, ils ne jettent aucune lumière nouvelle sur les rapports de causalité qui existent entre la monnaie et le revenu. Toutefois, les équations expliquant leur comportement affichent une plus grande stabilité paramétrique, du moins en ce qui concerne les agrégats au sens large, ce qui atteste en quelque sorte de la validité des agrégats "superlatifs". Ce n'est cependant pas le cas pour les agrégats au sens étroit. Tous les renseignements que nous avons obtenus avec les agrégats "superlatifs" concordent généralement aux tests analogues effectués aux États-Unis. Ils donnent à penser que les agrégats traditionnels au sens étroit sont au moins d'aussi bons sinon de meilleurs indicateurs que les autres types d'agrégats. Même si, en général, il y a beaucoup d'arguments en faveur des agrégats "superlatifs", ceux-ci semblent présenter plusieurs difficultés d'ordre pratique et théorique, qui en font des solutions de remplacement peu fiables des instruments de mesures traditionnels de la masse monétaire.