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Description
Abstract: In this paper I investigate the nature of demand for money functions in Canada, with a view to providing information relevant to the implementation of monetary policy. The econometric work is based on monthly data for the period March 1959 to September 1974. Most of the focus, however, is on the shorter period from November 1968 to September 1974 in order to avoid the use of data affected by the structural changes that followed the Bank Act revision of 1967. The study is in six parts. After the first three parts, which are introductory, I turn in part 4 to the estimation of a traditionally specified demand for narrow money function and to an investigation of its properties. In part 5 I am concerned with alternative estimates of demand for money functions and the merits of alternative money aggregates as intermediate targets of monetary policy. I conclude that the monetary authority should focus on narrow money aggregates as opposed to broad money aggregates. Various other issues pertaining to the specification and estimation of demand for money functions are also raised. In part 6 I consider two ways in which the estimated demand for narrow money function might be adopted by policymakers. First, I look into the possibility of using the estimated demand for money function in association with observed money figures and interest rate figures to provide a current indicator of changes in nominal income. Second, I examine the possibility of exerting some short-run influence over the growth rate of narrow money, considered as a potential intermediate target of monetary policy, through manipulation of short-term interest rates. These procedures involve exploitation of the relationship between money, income, and interest rates summarized in the estimated demand for money functions. The work reported in this study was completed before the revised national accounts statistics were published in June 1976. Preliminary investigations carried out with these data did not indicate that a fuller investigation would change the major conclusions reached here. The upward revision of the RGNE and PGNE estimates back to 1970 does imply a general decline in the estimated elasticity of the demand for money.
Résumé: Dans cette étude, j'analyse la nature des fonctions de demande de monnaie au Canada, dans le but de fournir des renseignements susceptibles d'aider à la mise en œuvre de la politique monétaire. Le travail économétrique repose sur les données mensuelles pour la période allant de mars 1959 à septembre 1974. Toutefois, je me suis attardé surtout à la période plus courte qui va de novembre 1968 à septembre 1974, afin d'éviter d'utiliser des données affectées par les variations structurelles consécutives à la révision de la Loi sur les banques de 1967. L'étude comprend six chapitres, dont les trois premiers font foi d'introduction. Au chapitre 4, je procède à l'estimation de la fonction traditionnelle de demande de monnaie au sens étroit du terme, et à une étude des propriétés de cette fonction. Au chapitre 5, j'estime des versions alternatives de fonctions de demande de monnaie et étudie les mérites d'autres agrégats monétaires à titre d'objectifs intermédiaires de la politique monétaire. J'en arrive à la conclusion que les responsables de la politique devraient concentrer leur attention sur les agrégats monétaires au sens étroit du terme plutôt que sur les agrégats monétaires au sens large. Plusieurs autres questions ayant trait à la spécification et à l'estimation des fonctions de demande de monnaie sont également abordées dans ce chapitre. Au chapitre 6, j'examine deux manières pour les responsables de la politique d'utiliser la fonction estimée de demande de monnaie au sens étroit. Dans le premier cas, j'envisage la possibilité d'utiliser la fonction de demande de monnaie, conjointement avec les chiffres observés pour la masse monétaire et les taux d'intérêt, comme un indicateur contemporain des changements qu'enregistre le revenu nominal. Dans le deuxième cas, j'envisage la possibilité d'exercer par des manipulations des taux d'intérêt à court terme une certaine influence à court terme sur le taux de croissance de la monnaie au sens étroit du terme, considéré comme une cible intermédiaire possible pour la politique monétaire. L'une et l'autre de ces procédures impliquent qu'on tire profit de la relation entre la monnaie, le revenue et les taux d'intérêt, telle qu'elle a été estimée dans les fonctions de demande de monnaie. Le travail dont nous présentons ici un compte rendu était déjà terminé au moment de la publications en juin 1976 des révisions aux comptes nationaux. Les analyses préliminaires effectuées à partir des statistiques révisées ne donnent pas à penser qu'une étude plus approfondie amènerait à modifier les principales conclusions du présent rapport. Néanmoins, la révision à la hausse des estimations, à partir de 1970, de la dépense nationale brute en dollars constants (RGNE) et de l'indice de déflation de la dépense nationale brute (PGNE) a entrainé une baisse de l'élasticité de la demande de monnaie telle qu'estimée dans nos équations.
Résumé: Dans cette étude, j'analyse la nature des fonctions de demande de monnaie au Canada, dans le but de fournir des renseignements susceptibles d'aider à la mise en œuvre de la politique monétaire. Le travail économétrique repose sur les données mensuelles pour la période allant de mars 1959 à septembre 1974. Toutefois, je me suis attardé surtout à la période plus courte qui va de novembre 1968 à septembre 1974, afin d'éviter d'utiliser des données affectées par les variations structurelles consécutives à la révision de la Loi sur les banques de 1967. L'étude comprend six chapitres, dont les trois premiers font foi d'introduction. Au chapitre 4, je procède à l'estimation de la fonction traditionnelle de demande de monnaie au sens étroit du terme, et à une étude des propriétés de cette fonction. Au chapitre 5, j'estime des versions alternatives de fonctions de demande de monnaie et étudie les mérites d'autres agrégats monétaires à titre d'objectifs intermédiaires de la politique monétaire. J'en arrive à la conclusion que les responsables de la politique devraient concentrer leur attention sur les agrégats monétaires au sens étroit du terme plutôt que sur les agrégats monétaires au sens large. Plusieurs autres questions ayant trait à la spécification et à l'estimation des fonctions de demande de monnaie sont également abordées dans ce chapitre. Au chapitre 6, j'examine deux manières pour les responsables de la politique d'utiliser la fonction estimée de demande de monnaie au sens étroit. Dans le premier cas, j'envisage la possibilité d'utiliser la fonction de demande de monnaie, conjointement avec les chiffres observés pour la masse monétaire et les taux d'intérêt, comme un indicateur contemporain des changements qu'enregistre le revenu nominal. Dans le deuxième cas, j'envisage la possibilité d'exercer par des manipulations des taux d'intérêt à court terme une certaine influence à court terme sur le taux de croissance de la monnaie au sens étroit du terme, considéré comme une cible intermédiaire possible pour la politique monétaire. L'une et l'autre de ces procédures impliquent qu'on tire profit de la relation entre la monnaie, le revenue et les taux d'intérêt, telle qu'elle a été estimée dans les fonctions de demande de monnaie. Le travail dont nous présentons ici un compte rendu était déjà terminé au moment de la publications en juin 1976 des révisions aux comptes nationaux. Les analyses préliminaires effectuées à partir des statistiques révisées ne donnent pas à penser qu'une étude plus approfondie amènerait à modifier les principales conclusions du présent rapport. Néanmoins, la révision à la hausse des estimations, à partir de 1970, de la dépense nationale brute en dollars constants (RGNE) et de l'indice de déflation de la dépense nationale brute (PGNE) a entrainé une baisse de l'élasticité de la demande de monnaie telle qu'estimée dans nos équations.