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Abstract: This study is an investigation of some important aspects of the management by the chartered banks of their domestic currency portfolios and net foreign assets over the period 1956-1971. Attention is focused on the specification of demand functions for various assets and liabilities of the banks and their mortgage affiliates. Interest-rate-setting decisions are not explicitly considered. The domestic portfolio choices of the banking industry are thought of as occurring at three related levels. Although all these decisions may be made virtually simultaneously, they follow a logical order in that some of them cannot be taken without prior knowledge of the probable outcome of other portfolio decisions. At the first level of the decision-making process the banking industry chooses its holdings of a number of assets and liabilities without recourse to an overall and contemporaneous portfolio-choice procedure. Various factors influence the holdings of these predetermined items. By way of example, levels of required primary and secondary reserves must be consistent with the legal provisions governing these assets. Loans and deposits are assumed to be determined by demand at interest rates set by the banks. The level of outstanding mortgage loans held by the industry is predetermined by the normal disbursement of funds consequent to loan approvals made earlier. Banks can affect the level of their mortgage holdings only by altering the number and amount of mortgage approvals they make. The flow of such approvals is shown to be sensitive to the growth in bank assets and to interest rate inducements. At the second level of the decision-making process the banking industry allocates portfolios between three broad categories: excess secondary reserves, tertiary liquid assets, and net foreign assets. Decisions made at this stage are conditioned by the outstanding levels of predetermined items, relative interest rates, and a number of special factors. In general, this aspect of bank behaviour is shown to be accurately described by portfolio-allocation models of the Brainard-Tobin type. At the third level of the decision-making process the banking industry chooses between the various assets that comprise broad portfolio categories. That is, subject to the chosen level of excess secondary reserves and the secondary reserve requirement, funds are allocated between excess primary reserves, treasury bills, and day loans. Since the demand function for excess primary reserves is a key part of the transmission mechanism of monetary policy in Canada, particular attention is paid to this aspect of bank behaviour. Similarly, subject to the chosen level of tertiary liquid assets, banks allocate funds between short and long Canadas and call loans. At this final decision-making stage portfolio choices are shown to depend upon the funds available for investment, interest rates past and present, and special factors. As is the case at all three decision-making levels, complete portfolio adjustment to external phenomena takes time. However, it proceeds more rapidly according to this study than other studies imply.

Résumé: Cette étude porte sur quelques aspects importants de la gestion par les banques à charte de leurs avoirs en dollars canadiens et de leurs avoirs nets en devises étrangères de 1956 à 1971. Elle accorde une importance toute particulière à la spécification des fonctions de demande de divers éléments de l'actif et du passif des banques et des sociétés de prêt hypothécaire affiliées à ces dernières. Les décisions relatives à la détermination du niveau des taux d'intérêt ne sont pas abordées explicitement. La gestion du portefeuille d'avoirs canadiens des banques est étudiée comme si elle se faisait à trois paliers interdépendants. Bien que toutes ces décisions puissent être prises presque au même moment, elles suivent un ordre logique en ce sens que certaines d'entre elles ne peuvent être prises avant qu'on ne connaisse les résultats de certaines autres décisions en la matière. Au premier palier de la prise de décisions, les banques fixent le montant de certains avoirs et engagements sans utiliser une méthode de détermination simultanée des choix de portefeuille. Les montants ainsi fixés sont influencés par divers facteurs. Par exemple, le niveau des réserves-encaisse et des réserves secondaires doit être conforme aux exigences légales en la matière. De plus, le volume des prêts et des dépôts est censé être déterminé par l'ampleur que prend la demande quand les taux d'intérêt pratiqués par les banques s'établissent à un niveau donné. Quant au volume des portefeuilles hypothécaires des banques, il est déterminé d'avance, car on connaît le chiffre des sorties normales de fonds auxquelles donnent lieu les approbations de prêt. Les banques ne peuvent faire varier le volume de leur portefeuille hypothécaire qu'en modifiant le nombre et le montant de leurs approbations de prêt hypothécaire. L'étude démontre que le flux de ces approbations est sensible à la croissance des avoirs des banques et à l'attrait relatif des taux d'intérêt. Au deuxième palier de la prise de décisions, les banques répartissent leurs avoirs en trois grandes catégories: les réserves secondaires excédentaires, les avoirs de troisième liquidité et les avoirs nets en devises. Les décisions prises à ce stade sont déterminées par 1'importance de certains postes du bilan déjà connus, par les taux d'intérêt relatifs et par un certain nombre de facteurs spéciaux. Il est démontré qu'en général cet aspect du comportement: des banques est décrit de façon assez précise par les modèles de répartition de portefeuilles semblables à celui de Brainard-Tobin. Au troisième palier de la prise de décisions, les banques effectuent un choix entre les divers avoirs qui forment les grands compartiments de leurs portefeuilles. Autrement dit, étant donné le niveau des réserves secondaires excédentaires et celui des réserves secondaires obligatoires, des fonds vont être affectés à la constitution d'un excédent de réserves primaires, à l'achat de bons du Trésor ou à l'octroi de prêts au jour le jour. Vu le rôle clef que joue la fonction de demande de réserves primaires excédentaires dans les mécanismes de transmission de la politique monétaire au Canada, une attention toute particulière a été accordée à cet aspect du comportement des banques. De même, c'est en fonction du niveau choisi des avoirs de troisième liquidité que les banques vont répartir des fonds entre des titres à court terme ou à long terme du gouvernement canadien et des prêts à vue. Il est démontré qu'à ce dernier palier de la prise de décisions, les choix dépendent du montant des fonds disponibles à des fins d'investissement, du niveau passé et actuel des taux d'intérêt, ainsi que de facteurs spéciaux. Comme cela se produit dans le cas de chacun des trois paliers de la prise de décisions, l'ajustement complet des portefeuilles aux phénomènes externes s'effectue avec un certain délai. Cependant, ce délai serait moindre selon ce travail de recherche que selon d'autres études.

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