Description
Abstract: Econometric models of the Canadian economy reflect the sensitivity of residential construction activity to monetary forces but rarely show explicitly the mechanisms through which monetary influences are transmitted. The purpose of this study is to examine these mechanisms by formulating econometric models of institutional mortgage lending that reflect the institutional arrangements governing the lending process. In particular we examine the advance commitment procedure whereby a borrower obtains a commitment for financing from an institutional investor some months before the funds are actually disbursed. The distributed lag between approvals and disbursements is measured for life insurance companies by using the Almon polynomial constraint method. In addition to the mortgage commitment-disbursement lag, a number of other statistical problems arise in the specification of the mortgage investment functions for the institutions we examine. These statistical problems are considered and a stock adjustment model is formulated and estimated to explain the mortgage investment behaviour of each of the major nonbank mortgage lending institutions during the 1954-1968 period. The portfolio structure of these institutions and the relationship between their mortgage lending and other investment activities are also briefly discussed. In the case of life insurance companies, the empirical results suggest that the impact of interest rates is on the timing of mortgage acquisitions but that interest rates have very little effect on the steady-state stock of mortgages. In contrast, trust and mortgage loan companies appear to be influenced primarily by current yield differentials and do not appear to vary the timing of their commitments in response to expected movements in interest rates. We report in the final chapter on our simulation experiments carried out with a complete model of the mortgage market. In specifying this model we drew on earlier empirical results as well as those reported here. The effect of an exogenous change in the short-term interest rate on mortgage approvals is computed. Chartered bank lending is considered along with that of the other three institutions we examine. In the model we allow for the influence of interest rates operating through inflows of funds as well as on mortgage lending directly. Our results indicate that a change in monetary conditions has a considerable short-run impact on the supply of mortgage credit both through its effect on the inflows of funds into financial institutions and through its effect on the internal portfolio adjustments of these institutions. The speed of adjustment is fastest for chartered banks and trust companies, but, in dollar magnitudes, the largest impact of a change in monetary conditions is on life insurance companies.
Résumé: Si les modèles économétriques de l'économie canadienne font état de la sensibilité de l'activité dans la construction résidentielle aux facteurs monétaires, ils explicitent rarement les mécanismes par lesquels se transmet leur influence. Nous nous proposons donc, dans la présente étude, d'analyser ces mécanismes en élaborant des modèles économétriques du financement hypothécaire institutionnel qui reflètent les méthodes d'octroi des prêts. Nous étudierons notamment la pratique en vertu de laquelle les investisseurs institutionnels s'engagent vis-à-vis des emprunteurs par une promesse ferme de financement quelques mois avant de verser effectivement les fonds. En ce qui concerne les compagnies d'assurance-vie, le retard échelonné entre les dates d'approbation des prêts et celles du versement des fonds est calculé par la méthode d'Almon ou méthode de contrainte par polynômes. Au problème du délai entre les dates d'approbation et de versement s'ajoutent un certain nombre d'autres difficultés d'ordre statistique dans la formulation des fonctions de placement hypothécaire des institutions considérées. Nous évoquerons ces problèmes statistiques avant de passer à la spécification et à l'estimation d'un modèle d'ajustement de stock décrivant la politique de placement hypothécaire, au cours de la période 1954-1968, de chacune des grandes catégories d'institutions intervenant dans ce domaine (banques exclues). Suit une brève analyse de la composition de leur portefeuille et de la relation entre leurs prêts hypothécaires et leurs autres placements. Dans le cas des compagnies d 1 assurance-vie, les résultats obtenus empiriquement donnent à penser que le niveau des taux d'intérêt a une incidence sur les dates auxquelles sont effectués les prêts hypothécaires mais n'influe guère sur le stock de prêts hypothécaires en situation d'équilibre. Les sociétés de fiducie ou de prêt hypothécaire, par contre, semblent réagir surtout aux écarts entre les taux de rendement en vigueur et ne pas modifier en fonction de l'évolution escomptée des taux d'intérêt les dates auxquelles elles s'engagent à consentir des prêts. Les derniers chapitres traitent des expériences de simulation effectuées à l'aide d'un modèle complet du marché hypothécaire. Pour la formulation de ce modèle, nous avons utilisé aussi bien des résultats empiriques obtenus précédemment que ceux mentionnés dans cette étude. Nous avons également évalué l'effet d'une variation exogène du taux d'intérêt à court terme sur les approbations de prêts hypothécaires. L'activité des banques à charte dans le domaine du crédit hypothécaire est analysée parallèlement à celle des trois autres types d'institutions mentionnés. Nous tenons compte dans le modèle de l'influence des taux d'intérêt tant directement au niveau des prêts hypothécaires que sur le plan des rentrées de trésorerie. Les résultats obtenus indiquent qu'un changement de la conjoncture monétaire a une vive incidence à court terme sur l'offre de crédit hypothécaire du fait qu'il agit sur les rentrées de fonds des institutions financières et entraîne des arbitrages dans leur portefeuille. C'est dans les banques à charte et les sociétés de fiducie que l'ajustement est le plus rapide, mais ce sont les compagnies d'assurance qui accusent, en dollars, les variations les plus importantes.
Résumé: Si les modèles économétriques de l'économie canadienne font état de la sensibilité de l'activité dans la construction résidentielle aux facteurs monétaires, ils explicitent rarement les mécanismes par lesquels se transmet leur influence. Nous nous proposons donc, dans la présente étude, d'analyser ces mécanismes en élaborant des modèles économétriques du financement hypothécaire institutionnel qui reflètent les méthodes d'octroi des prêts. Nous étudierons notamment la pratique en vertu de laquelle les investisseurs institutionnels s'engagent vis-à-vis des emprunteurs par une promesse ferme de financement quelques mois avant de verser effectivement les fonds. En ce qui concerne les compagnies d'assurance-vie, le retard échelonné entre les dates d'approbation des prêts et celles du versement des fonds est calculé par la méthode d'Almon ou méthode de contrainte par polynômes. Au problème du délai entre les dates d'approbation et de versement s'ajoutent un certain nombre d'autres difficultés d'ordre statistique dans la formulation des fonctions de placement hypothécaire des institutions considérées. Nous évoquerons ces problèmes statistiques avant de passer à la spécification et à l'estimation d'un modèle d'ajustement de stock décrivant la politique de placement hypothécaire, au cours de la période 1954-1968, de chacune des grandes catégories d'institutions intervenant dans ce domaine (banques exclues). Suit une brève analyse de la composition de leur portefeuille et de la relation entre leurs prêts hypothécaires et leurs autres placements. Dans le cas des compagnies d 1 assurance-vie, les résultats obtenus empiriquement donnent à penser que le niveau des taux d'intérêt a une incidence sur les dates auxquelles sont effectués les prêts hypothécaires mais n'influe guère sur le stock de prêts hypothécaires en situation d'équilibre. Les sociétés de fiducie ou de prêt hypothécaire, par contre, semblent réagir surtout aux écarts entre les taux de rendement en vigueur et ne pas modifier en fonction de l'évolution escomptée des taux d'intérêt les dates auxquelles elles s'engagent à consentir des prêts. Les derniers chapitres traitent des expériences de simulation effectuées à l'aide d'un modèle complet du marché hypothécaire. Pour la formulation de ce modèle, nous avons utilisé aussi bien des résultats empiriques obtenus précédemment que ceux mentionnés dans cette étude. Nous avons également évalué l'effet d'une variation exogène du taux d'intérêt à court terme sur les approbations de prêts hypothécaires. L'activité des banques à charte dans le domaine du crédit hypothécaire est analysée parallèlement à celle des trois autres types d'institutions mentionnés. Nous tenons compte dans le modèle de l'influence des taux d'intérêt tant directement au niveau des prêts hypothécaires que sur le plan des rentrées de trésorerie. Les résultats obtenus indiquent qu'un changement de la conjoncture monétaire a une vive incidence à court terme sur l'offre de crédit hypothécaire du fait qu'il agit sur les rentrées de fonds des institutions financières et entraîne des arbitrages dans leur portefeuille. C'est dans les banques à charte et les sociétés de fiducie que l'ajustement est le plus rapide, mais ce sont les compagnies d'assurance qui accusent, en dollars, les variations les plus importantes.