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Abstract: In macro models, some form of price or wage stickiness is often needed in order to generate real effects from nominal disturbances. This paper examines the implications for macroeconomic relationships of costly price adjustment on the part of firms. In the model, intertemporally optimizing, price-setting firms face quadratic costs of changing prices, an idea first proposed by Rotemberg. A version of the traditional Phillips curve emerges quite naturally from this framework. The Phillips curve can thus be justified as a useful rule-of-thumb which approximately describes optimal price adjustment. The aggregate price adjustment equation also constitutes a framework for addressing credibility issues. This arises because prices are partly forward-looking and the optimal speed of adjustment depends on the degree of policy credibility. The aggregate price adjustment formulas developed in the paper might also be useful in modeling price behaviour in a macroeconomic model.

Résumé: Pour que les chocs nominaux produisent des effets réels dans les modèles macroéconomiques, il faut souvent postuler une certaine inertie des prix ou des salaires. Dans la présente étude, l’auteur analyse les effets qu’exercent sur les relations macroéconomiques les coûts reliés aux ajustements de prix qu’effectuent les entreprises. Dans le modèle retenu par l’auteur, les entreprises sont des leaders en matière de prix et poursuivent des objectifs d’optimisation intertemporelle; les coûts associés aux changements de prix sont formalisés par une fonction quadratique, formulation que Rotemberg a été le premier à proposer. L’auteur constate que ce cadre de raisonnement donne naissance tout naturellement à une version de la courbe de Phillips traditionnelle. Cette dernière peut donc se justifier comme une règle empirique utile décrivant de façon approximative l’ajustement optimal des prix. L’équation d’ajustement global des prix constitue aussi un cadre d’analyse de la crédibilité des politiques. La question de la crédibilité se pose parce que les prix sont en partie de nature prospective et qu’il se trouve que la vitesse d’ajustement optimale est fonction de la confiance qu’inspirent les politiques. Les équations d’ajustement global des prix élaborées dans ce modèle pourraient aussi servir à formaliser le comportement des prix dans un modèle macroéconomique.

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