Description
Abstract: This paper addresses the following questions: How large are the output costs of disinflation in Canada? Are these costs temporary, as predicted by natural-rate models, or are they permanent, as predicted by hysteresis models? Are the costs of disinflation higher at lower rates of inflation? Are they higher when the economy is at or below full employment? The answers to these questions are sought within the context of an expectations-augmented Phillips curve — a framework which permits direct calculation of the output-inflation trade-off. Our estimation results imply that the output loss of reducing inflation by 1 percentage point (the so-called sacrifice ratio) is around 2 per cent, which is lower than many other estimates. Moreover, we find no evidence of hysteresis in Canada, which means that this loss is temporary and not permanent. Finally, we could find no evidence that the slope of the Phillips curve is non-linear — the costs of disinflation do not appear to vary with either the level of inflation or the degree of excess supply.
Résumé: La présente étude traite les questions suivantes. Quel est le coût de la désinflation au Canada, évalué en fonction de la perte de production qu’elle entraîne? La perte de production estelle temporaire, comme il ressort des modèles de taux naturel, ou est-elle permanente, comme le laissent croire les modèles d’hystérèse? Le coût est-il plus élevé lorsque le taux d’inflation est bas ou lorsque l’économie se situe au niveau du plein emploi ou juste au-dessous de ce niveau? Ces questions sont analysées à l’aide d’une courbe de Phillips avec attentes inflationnistes, qui permet le calcul direct de l’arbitrage production-inflation. D’après les résultats des estimations, le pourcentage de la production auquel il faut renoncer pour abaisser le taux d’inflation de 1 point de pourcentage (c.-à-d. le ratio de sacrifice) est d’environ 2 %, chiffre inférieur à bien d’autres estimations. De plus, les auteurs n’observent aucun phénomène d’hystérèse au Canada, ce qui signifie que la perte de production est temporaire. Enfin, selon l’étude, rien n’indique que la courbe de Phillips est non linéaire, puisque les coûts de la désinflation ne varient ni avec le niveau de l’inflation, ni avec l’importance de l’offre excédentaire.
Résumé: La présente étude traite les questions suivantes. Quel est le coût de la désinflation au Canada, évalué en fonction de la perte de production qu’elle entraîne? La perte de production estelle temporaire, comme il ressort des modèles de taux naturel, ou est-elle permanente, comme le laissent croire les modèles d’hystérèse? Le coût est-il plus élevé lorsque le taux d’inflation est bas ou lorsque l’économie se situe au niveau du plein emploi ou juste au-dessous de ce niveau? Ces questions sont analysées à l’aide d’une courbe de Phillips avec attentes inflationnistes, qui permet le calcul direct de l’arbitrage production-inflation. D’après les résultats des estimations, le pourcentage de la production auquel il faut renoncer pour abaisser le taux d’inflation de 1 point de pourcentage (c.-à-d. le ratio de sacrifice) est d’environ 2 %, chiffre inférieur à bien d’autres estimations. De plus, les auteurs n’observent aucun phénomène d’hystérèse au Canada, ce qui signifie que la perte de production est temporaire. Enfin, selon l’étude, rien n’indique que la courbe de Phillips est non linéaire, puisque les coûts de la désinflation ne varient ni avec le niveau de l’inflation, ni avec l’importance de l’offre excédentaire.