Description
Abstract: This paper investigates the relationship between productivity and inflation for the 1969-88 period. In an earlier study, which covered the 1963-79 period, Jarrett and Selody estimated a bivariate vector autoregressive (VAR) model and found that a permanent one percentage point positive shock to inflation translates into a 0.23 percentage point reduction in productivity growth. This study examines whether this result remains valid for the extended sample. In this paper it is argued that the linear relationship between productivity and inflation identified by Jarrett and Selody changed in the 1980s owing to a fall in the relative cost of capital and a sharp increase in the ratio of consumer prices to producer prices. These effects are controlled for by substituting total factor productivity for the labour productivity measure chosen by Jarrett and Selody, and by including the consumer real wage in the VAR. Thus, the updated model is a trivariate VAR encompassing rates of change of the GDP price deflator, the consumer real wage, and total factor productivity. The data do not reject the null hypothesis that these variables are cointegrated and the long-run predictions of the estimated model are in line with those of Jarrett and Selody. Specifically, the trivariate VAR predicts that a permanent one percentage point increase in inflation reduces productivity growth by 0.3 percentage points. In this paper, information about the dynamics of the VAR system is provided by simulating one-period shocks to the VAR with orthogonalized innovations, obtained using the Choleski technique. It is shown that even a one-period shock to inflation affects productivity growth. The effect of a one percentage point increase in inflation for one period stabilizes after 5 years at about -0.02 percentage points. Based on a Monte-Carlo exercise to obtain the relevant distribution of the 5th-year effect of inflation on the growth of productivity, it is shown that this negative response is statistically significant.
Résumé: Dans une étude traitant de la relation entre la productivité et l’inflation sur la période 1963-1979, Jarrett et Selody avaient estimé un modèle d’autorégression vectorielle à deux variables et conclu qu’une hausse permanente d’un point de pourcentage du taux d’inflation se traduit par une réduction de 0,23 point de pourcentage de la croissance de la productivité. L’auteur de la présente étude réestime une version modifiée de ce modèle sur les années 1969-1988 et tente de déterminer si ce résultat tient également pour cette période plus longue. Il soutient que la relation linéaire dégagée par Jarrett et Selody entre la productivité et l’inflation s’est modifiée dans les années 80 par suite d’une baisse du coût relatif du capital et d’une forte augmentation du rapport entre les prix à la consommation et les coûts de production. Pour tenir compte de cette modification, l’auteur substitue la productivité totale des facteurs à la mesure de productivité du travail retenue dans le modèle de Jarrett et Selody et fait intervenir le salaire réel du point de vue de la consommation. Le modèle ainsi modifié comporte trois variables : le taux de variation de l’indice de prix implicite du PIB, celui du salaire réel du point de vue de la consommation et celui de la productivité totale des facteurs. Les données n’infirment pas l’hypothèse nulle selon laquelle ces variables sont cointégrées, et les prévisions à long terme issues du modèle réestimé confirment celles qu’ont obtenues Jarrett et Selody. Ce modèle prévoit en particulier qu’une hausse permanente d’un point de pourcentage du taux d’inflation entraîne une baisse de la croissance de la productivité de 0,3 point de pourcentage. L’auteur procède à une orthogonalisation des chocs obtenue à l’aide de la technique de Choleski pour étudier l’effet d’un choc instantané sur le modèle d’autorégression vectorielle. Le résultat obtenu indique que même une variation instantanée du taux d’inflation agit sur la croissance de la productivité. L’incidence qu’une augmentation instantanée d’un point de pourcentage du taux d’inflation induit sur la croissance de la productivité se stabilise aux environs de - 0,02 point de pourcentage au bout de cinq ans; cette incidence négative est statistiquement significative, selon les mesures de distribution calculées à l’aide de la méthode de Monte-Carlo.
Résumé: Dans une étude traitant de la relation entre la productivité et l’inflation sur la période 1963-1979, Jarrett et Selody avaient estimé un modèle d’autorégression vectorielle à deux variables et conclu qu’une hausse permanente d’un point de pourcentage du taux d’inflation se traduit par une réduction de 0,23 point de pourcentage de la croissance de la productivité. L’auteur de la présente étude réestime une version modifiée de ce modèle sur les années 1969-1988 et tente de déterminer si ce résultat tient également pour cette période plus longue. Il soutient que la relation linéaire dégagée par Jarrett et Selody entre la productivité et l’inflation s’est modifiée dans les années 80 par suite d’une baisse du coût relatif du capital et d’une forte augmentation du rapport entre les prix à la consommation et les coûts de production. Pour tenir compte de cette modification, l’auteur substitue la productivité totale des facteurs à la mesure de productivité du travail retenue dans le modèle de Jarrett et Selody et fait intervenir le salaire réel du point de vue de la consommation. Le modèle ainsi modifié comporte trois variables : le taux de variation de l’indice de prix implicite du PIB, celui du salaire réel du point de vue de la consommation et celui de la productivité totale des facteurs. Les données n’infirment pas l’hypothèse nulle selon laquelle ces variables sont cointégrées, et les prévisions à long terme issues du modèle réestimé confirment celles qu’ont obtenues Jarrett et Selody. Ce modèle prévoit en particulier qu’une hausse permanente d’un point de pourcentage du taux d’inflation entraîne une baisse de la croissance de la productivité de 0,3 point de pourcentage. L’auteur procède à une orthogonalisation des chocs obtenue à l’aide de la technique de Choleski pour étudier l’effet d’un choc instantané sur le modèle d’autorégression vectorielle. Le résultat obtenu indique que même une variation instantanée du taux d’inflation agit sur la croissance de la productivité. L’incidence qu’une augmentation instantanée d’un point de pourcentage du taux d’inflation induit sur la croissance de la productivité se stabilise aux environs de - 0,02 point de pourcentage au bout de cinq ans; cette incidence négative est statistiquement significative, selon les mesures de distribution calculées à l’aide de la méthode de Monte-Carlo.