Description
Abstract: This paper investigates the impact of market structure on the joint determination of exchange rate pass-through and currency of invoicing in international trade. A novel feature of the study is the focus on market share of firms on both sides of the market—that is, exporting firms and importing firms. A model of monopolistic competition with heterogeneous firms has the following set of predictions: a) exchange rate pass-through should be non-monotonic and U-shaped in the market share of exporting firms, but monotonically declining in the market share of importers; b) exchange rate pass-through should be lower, the higher is local currency invoicing of imports; and c) producer currency invoicing should be related non-monotonically and U-shaped to exporter market share, and monotonically declining in importing firms’ market share. We test these predictions using a new and large micro data set covering the universe of Canadian imports over a six-year period. The data strongly support all three predictions.
Résumé: Nous analysons l’effet de la structure de marché sur le choix du degré de transmission des variations du taux de change et la monnaie de facturation retenue dans les échanges internationaux. L’originalité de l’étude est l’intérêt porté aux deux côtés du marché, c’est-à-dire aux exportateurs et aux importateurs. Le modèle de concurrence monopolistique à entreprises hétérogènes utilisé aboutit à une série de prévisions : a) la relation entre la transmission des variations du taux de change et la part de marché des exportateurs devrait être non monotone et donner lieu à une courbe en U; en ce qui concerne la part de marché des importateurs, la relation décroît de façon monotone; b) la transmission des variations du taux de change devrait être faible lorsque les importations sont plus susceptibles d’être facturées dans la monnaie de l’importateur; c) la facturation dans la monnaie des producteurs devrait donner lieu à une relation non monotone avec la part de marché des exportateurs et à une courbe en U, ainsi qu’à une relation constamment décroissante avec la part de marché des importateurs. Ces prévisions sont vérifiées à l’aide d’un nouvel ensemble de microdonnées sur toutes les importations canadiennes effectuées en six ans. Les données confirment largement chacune des trois prévisions.
Résumé: Nous analysons l’effet de la structure de marché sur le choix du degré de transmission des variations du taux de change et la monnaie de facturation retenue dans les échanges internationaux. L’originalité de l’étude est l’intérêt porté aux deux côtés du marché, c’est-à-dire aux exportateurs et aux importateurs. Le modèle de concurrence monopolistique à entreprises hétérogènes utilisé aboutit à une série de prévisions : a) la relation entre la transmission des variations du taux de change et la part de marché des exportateurs devrait être non monotone et donner lieu à une courbe en U; en ce qui concerne la part de marché des importateurs, la relation décroît de façon monotone; b) la transmission des variations du taux de change devrait être faible lorsque les importations sont plus susceptibles d’être facturées dans la monnaie de l’importateur; c) la facturation dans la monnaie des producteurs devrait donner lieu à une relation non monotone avec la part de marché des exportateurs et à une courbe en U, ainsi qu’à une relation constamment décroissante avec la part de marché des importateurs. Ces prévisions sont vérifiées à l’aide d’un nouvel ensemble de microdonnées sur toutes les importations canadiennes effectuées en six ans. Les données confirment largement chacune des trois prévisions.