Description
Abstract: This paper examines some of the key issues that arise in the design of a multilateral foreign exchange netting facility. First, it presents a brief overview of the primary risks that exist in the foreign exchange market. Bilateral netting, close-out and multilateral netting are also introduced. Then three aspects that are central to the design of a multilateral netting facility are considered: management of credit risks; provision of settlement and liquidity arrangements; and membership criteria of the clearinghouse. To ensure that risks are in fact reduced, and not exacerbated, by multilateral netting, efficient mechanisms must be established to manage credit risks (both forward replacement risk and settlement risk) arising in the clearinghouse and to manage the liquidity needs of the clearinghouse. Accordingly, a highly reliable loss allocation procedure is fundamental Ensuring the reliability of loss allocation suggests a central role for collateral, and this collateral would also underpin any needed liquidity arrangements. This paper also suggests examples of specific risk management procedures that would limit the risk that members can present to the clearinghouse. Such procedures would also ensure that the clearinghouse could promptly arrange the needed liquidity and recover any loss in the case of the default of any single member. Having these procedures in place would in turn require the establishment of a real-time data-processing and communications system.
Résumé: Dans la présente étude, l’auteur examine plusieurs questions importantes que soulève la conception d’un mécanisme de compensation multilatérale des opérations sur devises. Dans un premier temps, il passe rapidement en revue les principaux risques inhérents au marché des changes; il examine aussi la problématique de la compensation bilatérale et multilatérale et de la déchéance du terme. Dans un deuxième temps, l’auteur aborde trois aspects centraux de la conception d’un mécanisme de compensation multilatérale, à savoir la gestion des risques de crédit, la mise en place d’un dispositif de règlement des opérations et de gestion des liquidités et l’établissement de critères d’adhésion à la chambre de compensation. Pour que la compensation multilatérale entraîne une réduction plutôt qu’une aggravation des risques, il faut établir des mécanismes permettant à la chambre de compensation de gérer efficacement les risques (risque de remplacement d’un contrat à terme et risque de règlement) auxquels elle s’expose ainsi que ses besoins en liquidités. Il est notamment essentiel que soit mis en place un mécanisme très sûr de répartition des pertes. Le nantissement d’avoirs pourrait jouer un rôle central à cet égard en plus d’étayer tout dispositif de gestion des liquidités. L’auteur donne également des exemples de procédures précises qui pourraient servir à limiter les risques auxquels les membres de la chambre de compensation peuvent exposer celle-ci. La chambre de compensation devrait aussi être dotée de moyens lui permettant de mobiliser promptement les liquidités nécessaires et de combler toute perte en cas de défaillance d’un membre. La mise en place de ces procédures exigerait à son tour l’implantation d’un système de communication et de traitement des données en temps réel.
Résumé: Dans la présente étude, l’auteur examine plusieurs questions importantes que soulève la conception d’un mécanisme de compensation multilatérale des opérations sur devises. Dans un premier temps, il passe rapidement en revue les principaux risques inhérents au marché des changes; il examine aussi la problématique de la compensation bilatérale et multilatérale et de la déchéance du terme. Dans un deuxième temps, l’auteur aborde trois aspects centraux de la conception d’un mécanisme de compensation multilatérale, à savoir la gestion des risques de crédit, la mise en place d’un dispositif de règlement des opérations et de gestion des liquidités et l’établissement de critères d’adhésion à la chambre de compensation. Pour que la compensation multilatérale entraîne une réduction plutôt qu’une aggravation des risques, il faut établir des mécanismes permettant à la chambre de compensation de gérer efficacement les risques (risque de remplacement d’un contrat à terme et risque de règlement) auxquels elle s’expose ainsi que ses besoins en liquidités. Il est notamment essentiel que soit mis en place un mécanisme très sûr de répartition des pertes. Le nantissement d’avoirs pourrait jouer un rôle central à cet égard en plus d’étayer tout dispositif de gestion des liquidités. L’auteur donne également des exemples de procédures précises qui pourraient servir à limiter les risques auxquels les membres de la chambre de compensation peuvent exposer celle-ci. La chambre de compensation devrait aussi être dotée de moyens lui permettant de mobiliser promptement les liquidités nécessaires et de combler toute perte en cas de défaillance d’un membre. La mise en place de ces procédures exigerait à son tour l’implantation d’un système de communication et de traitement des données en temps réel.