Description
Abstract: This paper uses the Johansen methodology to test for the existence of a stable long-run demand function for certain broad measures of liquidity in Canada. We find strong evidence of cointegration over the 1970-90 period between real balances, output, an own-rate of interest, a competing rate of interest and the rate of inflation. The strong evidence in favour of cointegration presented in this paper contrasts sharply with previously published research on the demand for the broad monetary aggregates in Canada. This difference can be attributed to three main factors. First, allowing inflation to have long-run effects on the demand for these broad aggregates appears to help in obtaining a money-demand function that is stable through the 1980s. Second, the Johansen tests for cointegration appear to be more powerful than the residual-based tests which have generally been used in previous research. Finally, allowing for portfolio shifts between a broad measure of money (M2+), treasury bill holdings and Canada Savings Bonds appears to explain part of the downward shift in M2+ during the 1982-84 period.
Résumé: Dans la présente étude, l'auteur met à contribution la méthode de Johansen pour vérifierl'existence d'une fonction de demande à long terme stable de certains agrégats monétaires au sens large au Canada. Les résultats obtenus indiquent une forte cointégration entre les encaisses réelles, la production, un taux d'intérêt propre, un taux d'intérêt concurrent et le taux d'inflation au cours de la période 1970-1990. Ces résultats se démarquent fortement de ceux générés par les travaux sur la demande des agrégats monétaires au sens large au Canada publiés antérieurement. La divergence peut être attribuée à trois grands facteurs. Premièrement, le fait que l'auteur permet à l'inflation d'exercer une incidence à long terme sur la demande de ces agrégats semble faciliter l'obtention d'une fonction de demande de monnaie stable tout au long des années 80. Deuxièmement, les tests de cointégration de Johansen semblent être plus puissants que les tests, fondés sur des résidus d'estimation, qui ont été généralement utilisés dans les recherches antérieures. Enfin, le fait que l'auteur autorise des mouvements de portefeuille entre un agrégat monétaire au sens large (M2+), les bons du Trésor et les obligations d’épargne du Canada semble expliquer en partie la baisse de M2+ de 1982 à 1984.
Résumé: Dans la présente étude, l'auteur met à contribution la méthode de Johansen pour vérifierl'existence d'une fonction de demande à long terme stable de certains agrégats monétaires au sens large au Canada. Les résultats obtenus indiquent une forte cointégration entre les encaisses réelles, la production, un taux d'intérêt propre, un taux d'intérêt concurrent et le taux d'inflation au cours de la période 1970-1990. Ces résultats se démarquent fortement de ceux générés par les travaux sur la demande des agrégats monétaires au sens large au Canada publiés antérieurement. La divergence peut être attribuée à trois grands facteurs. Premièrement, le fait que l'auteur permet à l'inflation d'exercer une incidence à long terme sur la demande de ces agrégats semble faciliter l'obtention d'une fonction de demande de monnaie stable tout au long des années 80. Deuxièmement, les tests de cointégration de Johansen semblent être plus puissants que les tests, fondés sur des résidus d'estimation, qui ont été généralement utilisés dans les recherches antérieures. Enfin, le fait que l'auteur autorise des mouvements de portefeuille entre un agrégat monétaire au sens large (M2+), les bons du Trésor et les obligations d’épargne du Canada semble expliquer en partie la baisse de M2+ de 1982 à 1984.