Description
Abstract: The authors investigate the exogeneity of productivity changes in Canada using two different measures of such changes. This procedure can provide evidence on real business cycle theories in which output cycles arise from optimal responses to exogenous productivity shocks that are unaffected by factors such as aggregate demand. The paper follows the work of Evans (1992), who finds that interest rates, the money supply and government spending Granger-cause productivity movements in the United States. The results of this study support the view that demand factors can affect Canadian short-run productivity. Past values of money and interest rates Granger-cause productivity movements and also explain a considerable portion of the future variance of productivity changes. The findings put in question the exogeneity of productivity movements in Canada.
Résumé: L'objet de la présente étude est d'examiner l'hypothèse d'exogénéité des chocs de la productivité au Canada à la lumière de deux mesures différentes de ces chocs. Les auteurs espèrent ainsi contribuer au débat entourant les théories du cycle économique réel, selon lesquellesles cycles de production découlent de réactions optimales à des variations exogènes de la productivité indépendamment de l’évolution de la demande globale ou d'autresfacteurs du genre. L’étude s'inspire des travaux effectués par Evans (1992), qui conclut que les variations de la productivité aux États-Unis sont causées, au sens de Granger, par l'évolution des taux d'intérêt, de la masse monétaire et des dépenses publiques. Les conclusions de l'étude confortent l'hypothèse que des facteurs liés à la demande peuvent influersur la productivité au Canada en courte période. L'évolution passée de la masse monétaire et des taux d'intérêt, en plus de provoquer, au sens de Granger, des variations de la productivité, explique une portion considérable de la variance future de celle-ci. Les résultats remettent en question la validité de l'hypothèse d'exogénéité des chocs de la productivité au Canada.
Résumé: L'objet de la présente étude est d'examiner l'hypothèse d'exogénéité des chocs de la productivité au Canada à la lumière de deux mesures différentes de ces chocs. Les auteurs espèrent ainsi contribuer au débat entourant les théories du cycle économique réel, selon lesquellesles cycles de production découlent de réactions optimales à des variations exogènes de la productivité indépendamment de l’évolution de la demande globale ou d'autresfacteurs du genre. L’étude s'inspire des travaux effectués par Evans (1992), qui conclut que les variations de la productivité aux États-Unis sont causées, au sens de Granger, par l'évolution des taux d'intérêt, de la masse monétaire et des dépenses publiques. Les conclusions de l'étude confortent l'hypothèse que des facteurs liés à la demande peuvent influersur la productivité au Canada en courte période. L'évolution passée de la masse monétaire et des taux d'intérêt, en plus de provoquer, au sens de Granger, des variations de la productivité, explique une portion considérable de la variance future de celle-ci. Les résultats remettent en question la validité de l'hypothèse d'exogénéité des chocs de la productivité au Canada.