Description
Abstract: The authors examine the Bank of Canada's overnight rate as a measure of monetary policy in vector autoregression (VAR) models. Since the time series of the Bank's current measure of the overnight rate begins only in 1971, the authors splice it to day loan rate observations to obtain a sufficiently long period of data. The resulting series, called Ron, extends back to the 1950s.
The authors' analysis yields four findings of interest: First, Ron innovations and innovations of the Bank's current overnight rate measure appear to incorporate virtually identical information about monetary policy shocks. Second, the path of Ron innovations provides a reasonable account of the evolution of monetary policy actions over the past 35 years. Third, shocking Ron in VAR systems has consequences for output, prices and the exchange rate that might be expected from a monetary policy shock. Finally, as a monetary policy variable in these VAR systems, Ron performs at least as well as either the 90-day paper rate or the term spread.
The main conclusions are that Ron, the overnight rate variable developed by the authors, provides a good basis for measuring monetary policy actions in VAR-based analysis and that Ron innovations can provide a good measure of monetary policy shocks.
Résumé: Les auteurs exploitent des modèles à vecteur autorégressif pour examiner la pertinence du taux du financement à un jour de la Banque du Canada comme variable de politique monétaire. Puisque la série de taux du financement à un jour que la Banque utilise à l'heure actuelle ne commence qu'en 1971, les auteurs y greffent des taux des prêts au jour le jour de manière à obtenir une période d'observation d'une durée suffisante. La série chronologique ainsi créée, à laquelle ils ont donné le nom de Ron, remonte aux années 50. Dans leur analyse, les auteurs font quatre constatations intéressantes. Premièrement, les chocs effectués sur Ron et sur la mesure du taux du financement à un jour utilisée par la Banque semblent fournir des renseignements presque identiques au sujet des chocs de politique monétaire. Deuxièmement, le sentier des variations non anticipées de Ron rend assez bien compte de l'évolution des mesures de politique monétaire depuis 35 ans. Troisièmement, lorsque des chocs sont appliqués à Ron dans les modèles autorégressifs, la production, les prix et le taux de change subissent des effets analogues à ceux qu'un choc de politique monétaire est susceptible de produire. Finalement, en tant que variable représentant l'évolution de la politique monétaire dans les modèles autorégressifs, Ron donne des résultats au moins aussi probants que le taux du papier à 90 jours ou que l'écart de taux. La principale conclusion qui se dégage est que Ron, la mesure du taux du financement à un jour mise au point, constitue une base solide pour la représentation des mesures de politique monétaire dans les analyses autorégressives et que ses chocs non anticipés peuvent fournir une bonne mesure des chocs de politique monétaire.
Résumé: Les auteurs exploitent des modèles à vecteur autorégressif pour examiner la pertinence du taux du financement à un jour de la Banque du Canada comme variable de politique monétaire. Puisque la série de taux du financement à un jour que la Banque utilise à l'heure actuelle ne commence qu'en 1971, les auteurs y greffent des taux des prêts au jour le jour de manière à obtenir une période d'observation d'une durée suffisante. La série chronologique ainsi créée, à laquelle ils ont donné le nom de Ron, remonte aux années 50. Dans leur analyse, les auteurs font quatre constatations intéressantes. Premièrement, les chocs effectués sur Ron et sur la mesure du taux du financement à un jour utilisée par la Banque semblent fournir des renseignements presque identiques au sujet des chocs de politique monétaire. Deuxièmement, le sentier des variations non anticipées de Ron rend assez bien compte de l'évolution des mesures de politique monétaire depuis 35 ans. Troisièmement, lorsque des chocs sont appliqués à Ron dans les modèles autorégressifs, la production, les prix et le taux de change subissent des effets analogues à ceux qu'un choc de politique monétaire est susceptible de produire. Finalement, en tant que variable représentant l'évolution de la politique monétaire dans les modèles autorégressifs, Ron donne des résultats au moins aussi probants que le taux du papier à 90 jours ou que l'écart de taux. La principale conclusion qui se dégage est que Ron, la mesure du taux du financement à un jour mise au point, constitue une base solide pour la représentation des mesures de politique monétaire dans les analyses autorégressives et que ses chocs non anticipés peuvent fournir une bonne mesure des chocs de politique monétaire.