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Abstract: In this paper two shocks are analysed using Canadian data: a money-supply shock ("M-shock") and an interest-rate shock ("R-shock"). Money-supply shocks are derived using long-run restrictions based on long-run propositions of monetary theory. Thus, an M-shock is represented by an orthogonalized innovation in the trend shared by money and prices. An R-shock is represented by the orthogonalized innovation in the overnight interest rate. Either type of shock might be interpreted as a monetary-policy shock. A permanent increase in the nominal stock of M1 generates: a temporary fall in the interest rate, consistent with the liquidity effect; a temporary rise in real output; a permanent increase in the price level; and a permanent depreciation of the nominal exchange rate. Although the behaviour of M1 is not directly controlled by the central bank, the identifying assumption that the central bank controls the long-run trend in money and prices and has no long-run effect on real output appears to be quite reasonable. A temporary positive real-interest-rate shock generates a temporary fall in money and output, but prices rise initially (a "price puzzle") before eventually declining. Both the M-shock and R-shock models are consistent with an active role for money in the transmission of monetary policy.

Résumé: Dans le présent document, l'auteur analyse deux types de choc au moyen de données canadiennes : un choc d'offre de monnaie (le choc M) et un choc de taux d'intérêt (le choc R). Pour identifier le premier type de choc, il recourt aux restrictions de long terme découlant de certaines propositions avancées par la théorie monétaire. Le choc M est représenté par une innovation orthogonale dans la tendance commune qu'affichent la monnaie et les prix, et le choc R, par une innovation orthogonale dans le taux d'intérêt à un jour. L'un ou l'autre de ces chocs peut être interprété comme un choc de politique monétaire. Une augmentation permanente du stock nominal de monnaie, M1, entraîne les conséquences suivantes: une chute temporaire du taux d'intérêt, conforme à l'effet de liquidité; une hausse passagère de la production exprimée en termes réels; une augmentation permanente du niveau des prix; et une dépréciation permanente du taux de change nominal. Bien que le comportement de M1 ne soit pas contrôlé directement par la banque centrale, l'hypothèse que cette dernière détermine la tendance de la monnaie et des prix à long terme mais qu'elle n'exerce aucune influence sur la production en termes réels en longue période semble fondée. Une hausse temporaire du taux d'intérêt réel provoque une baisse temporaire de la masse monétaire et de la production, mais les prix affichent un comportement plutôt déconcertant, puisqu'ils s'élèvent d'abord avant de redescendre. Les résultats obtenus à l'aide des modèles relatifs aux deux types de choc cadrent avec la thèse voulant que la monnaie joue un rôle actif dans la transmission de la politique monétaire.

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