Description
Abstract: Work on testing for bubbles has caused much debate, much of which has focussed on methodology. Monte Carlo simulations reported in Evans (1991) showed that standard tests for unit roots and cointegration frequently reject the presence of bubbles even when such bubbles are present by construction. Evans referred to this problem as the pitfall of testing for bubbles.
Since Evans' note, new tests for rational speculative bubbles that rely on regime-switching have been proposed. Van Norden and Schaller (1993) and van Norden (1996) use a switching regression to look for a time-varying relationship between returns and deviations from an approximate fundamental price. Hall and Sola (1993) and Funke, Hall and Sola (1994) test whether asset prices seem to switch between explosive growth and stationary behaviour.
Our paper reports on Monte Carlo experiments using Evans' data-generating process to gauge the performance of these two kinds of regime-switching tests. The experiments rely heavily on certain new, fast and robust programs developed at the Bank of Canada for the estimation of switching regression models that make Monte Carlo studies of such estimators practical. We find that for some (but not all) parameter values, regime-switching tests have a significant amount of power to detect periodically collapsing bubbles. We also compare and contrast the performance of the two different regime-switching tests.
Résumé: La mise au point de tests de détection des bulles spéculatives a occasionné bien des débats, principalement sur des points de méthodologie. Evans (1991) a démontré, au moyen de simulations de Monte-Carlo, que la présence de bulles est fréquemment rejetée par les tests standard de racine unitaire et de cointégration même quand des bulles ont été incorporées à la construction des données. Ce problème constitue, à ses yeux, la pierre d'achoppement de ce type de tests de détection des bulles. Depuis la parution de l'article d'Evans, on a proposé de nouveaux tests de détection des bulles spéculatives rationnelles qui s'appuient sur un changement de régime. van Norden et Schaller (1993) et van Norden (1996) ont eu recours à une régression avec changement de régime afin d'établir s'il existe une relation, variable dans le temps, entre les rendements et les écarts observés par rapport à un prix fondamental approximatif. De leur côté, Hall et Sola (1993) et Funke, Hall et Sola (1994) ont cherché à déterminer si le prix des actifs oscille entre une croissance explosive et un état stationnaire. Dans la présente étude, les auteurs évaluent la puissance de ces deux types de tests au moyen de simulations de Monte-Carlo; ils emploient pour cela le processus générateur de données qu'utilise Evans. Leurs simulations font appel aux nouveaux programmes rapides et éprouvés mis au point à la Banque du Canada pour l'estimation des modèles de régression avec changement de régime, lesquels rendent possible l'étude de tels estimateurs au moyen de simulations. Les auteurs constatent que pour certaines valeurs paramétriques (mais pas pour toutes), les tests de régression avec changement de régime sont suffisamment puissants pour déceler les bulles qui s'effondrent périodiquement. Enfin, ils comparent la performance des deux tests afin d'en faire ressortir les similarités et les différences.
Résumé: La mise au point de tests de détection des bulles spéculatives a occasionné bien des débats, principalement sur des points de méthodologie. Evans (1991) a démontré, au moyen de simulations de Monte-Carlo, que la présence de bulles est fréquemment rejetée par les tests standard de racine unitaire et de cointégration même quand des bulles ont été incorporées à la construction des données. Ce problème constitue, à ses yeux, la pierre d'achoppement de ce type de tests de détection des bulles. Depuis la parution de l'article d'Evans, on a proposé de nouveaux tests de détection des bulles spéculatives rationnelles qui s'appuient sur un changement de régime. van Norden et Schaller (1993) et van Norden (1996) ont eu recours à une régression avec changement de régime afin d'établir s'il existe une relation, variable dans le temps, entre les rendements et les écarts observés par rapport à un prix fondamental approximatif. De leur côté, Hall et Sola (1993) et Funke, Hall et Sola (1994) ont cherché à déterminer si le prix des actifs oscille entre une croissance explosive et un état stationnaire. Dans la présente étude, les auteurs évaluent la puissance de ces deux types de tests au moyen de simulations de Monte-Carlo; ils emploient pour cela le processus générateur de données qu'utilise Evans. Leurs simulations font appel aux nouveaux programmes rapides et éprouvés mis au point à la Banque du Canada pour l'estimation des modèles de régression avec changement de régime, lesquels rendent possible l'étude de tels estimateurs au moyen de simulations. Les auteurs constatent que pour certaines valeurs paramétriques (mais pas pour toutes), les tests de régression avec changement de régime sont suffisamment puissants pour déceler les bulles qui s'effondrent périodiquement. Enfin, ils comparent la performance des deux tests afin d'en faire ressortir les similarités et les différences.