Description
Abstract: We examine whether there is a significant relationship between government and private consumption for Canada. We derive estimating equations between the two types of consumption under both cointegration and no-cointegration assumptions. This distinction seems to have been largely ignored in previous work in the literature. Our results suggest that this distinction is an important one. For government spending on goods and services, our pretests do not allow us to firmly conclude whether government and private consumption are cointegrated or not. Therefore, we estimate the relationship under both cointegration and no cointegration assumptions. Under the cointegration assumption we find the two types of consumption to be complements, whereas under the no-cointegration assumption we find them to be substitutes. For government investment spending we are unable to find any evidence consistent with cointegration. Under the maintained assumption of no cointegration we find no statistically significant relationship but an economic relationship that implies they are complements rather than substitutes.
Résumé: Dans la présente étude, les auteurs examinent s’il existe une relation significative entre les dépenses de consommation publiques et privées au Canada. À cette fin, ils ont dérivé les équations à estimer sous les hypothèses de cointégration et d’absence de cointégration entre les deux types de consommation. En général, cette distinction ne semble pas avoir été prise en compte dans les travaux effectués dans le domaine. Les résultats de l’étude donnent pourtant à penser que la distinction est importante. En ce qui a trait aux dépenses en biens et services du secteur public, les tests préliminaires menés par les auteurs ne permettent pas de conclure avec certitude ni à la cointégration ni à la non-cointégration des dépenses de consommation publiques et privées. C’est pourquoi les auteurs estiment la relation suivant chacune des deux hypothèses. Ils ont découvert, dans le premier cas, que les deux types de consommation sont complémentaires et, dans le deuxième, qu’ils sont substituables. Pour ce qui est des dépenses publiques d’investissement, les résultats obtenus n’ont pu étayer l’hypothèse de cointégration. Sous l’hypothèse d’absence de cointégration, ils n’ont constaté aucune relation statistique significative, mais une relation économique qui indique que les dépenses d’investissement et celles de consommation sont complémentaires plutôt que substituables.
Résumé: Dans la présente étude, les auteurs examinent s’il existe une relation significative entre les dépenses de consommation publiques et privées au Canada. À cette fin, ils ont dérivé les équations à estimer sous les hypothèses de cointégration et d’absence de cointégration entre les deux types de consommation. En général, cette distinction ne semble pas avoir été prise en compte dans les travaux effectués dans le domaine. Les résultats de l’étude donnent pourtant à penser que la distinction est importante. En ce qui a trait aux dépenses en biens et services du secteur public, les tests préliminaires menés par les auteurs ne permettent pas de conclure avec certitude ni à la cointégration ni à la non-cointégration des dépenses de consommation publiques et privées. C’est pourquoi les auteurs estiment la relation suivant chacune des deux hypothèses. Ils ont découvert, dans le premier cas, que les deux types de consommation sont complémentaires et, dans le deuxième, qu’ils sont substituables. Pour ce qui est des dépenses publiques d’investissement, les résultats obtenus n’ont pu étayer l’hypothèse de cointégration. Sous l’hypothèse d’absence de cointégration, ils n’ont constaté aucune relation statistique significative, mais une relation économique qui indique que les dépenses d’investissement et celles de consommation sont complémentaires plutôt que substituables.