Description
Abstract: In this paper the author examines whether there is significant evidence of the effect of adjustment costs on Canadian labour demand. This is an important question, as sluggish adjustment of labour demand resulting from significant adjustment costs may be one factor that could help explain some of the unemployment persistence found in Canadian data.
The author uses a linear-quadratic model and attempts to estimate the relative adjustment costs of labour demand as well as its rate of adjustment towards long-run equilibrium. In contrast to others who have examined the dynamic behaviour of labour demand, the author estimates the structural parameters using the Euler equation and employs a limited-information approach that does not require an explicit solution for the model's control variables in terms of the forcing processes.
The empirical estimates imply that adjustment costs are about four times more important than disequilibrium costs and that it takes over three and a half years for 90 per cent of labour demand adjustment to be completed. Therefore the author concludes that significant adjustment costs are an important feature of Canadian labour demand and that sluggishness due to these costs may be one explanatory factor in unemployment persistence.
Résumé: Dans le présent document, l'auteur cherche à établir s'il existe des preuves empiriques significatives confortant l'hypothèse que les coûts d'ajustement de la demande de travail au Canada agissent sur cette dernière. C'est là une importante question, car si cette hypothèse se confirmait, cela pourrait contribuer à expliquer en partie la persistance du chômage relevée dans les données canadiennes. À l'aide d'un modèle quadratique linéaire, l'auteur tente d'estimer les coûts d'ajustement relatifs de la demande de travail aussi bien que le rythme d'ajustement de cette dernière vers l'équilibre à long terme. Contrairement aux autres chercheurs qui se sont intéressés au comportement dynamique de la demande de travail, l'auteur estime les paramètres structurels à l'aide de l'équation d'Euler et d'une méthode du maximum de vraisemblance à information limitée qui n'exige pas que les variables de contrôle du modèle soient explicitement résolues en fonction des variables d'impulsion exogènes. Les estimations empiriques impliquent que les coûts d'ajustement vers l'équilibre sont environ quatre fois plus élevés que les coûts obtenus en l'absence d'équilibre et que l'ajustement de la demande de travail s'achève dans une proportion de 90 % au bout d'un peu plus de trois ans et demi. Par conséquent, l'auteur conclut que les coûts d'ajustement élevés de la demande de travail au Canada constituent une importante caractéristique de celle-ci et que la lenteur d'ajustement due à ces coûts est une cause possible de la persistance du chômage.
Résumé: Dans le présent document, l'auteur cherche à établir s'il existe des preuves empiriques significatives confortant l'hypothèse que les coûts d'ajustement de la demande de travail au Canada agissent sur cette dernière. C'est là une importante question, car si cette hypothèse se confirmait, cela pourrait contribuer à expliquer en partie la persistance du chômage relevée dans les données canadiennes. À l'aide d'un modèle quadratique linéaire, l'auteur tente d'estimer les coûts d'ajustement relatifs de la demande de travail aussi bien que le rythme d'ajustement de cette dernière vers l'équilibre à long terme. Contrairement aux autres chercheurs qui se sont intéressés au comportement dynamique de la demande de travail, l'auteur estime les paramètres structurels à l'aide de l'équation d'Euler et d'une méthode du maximum de vraisemblance à information limitée qui n'exige pas que les variables de contrôle du modèle soient explicitement résolues en fonction des variables d'impulsion exogènes. Les estimations empiriques impliquent que les coûts d'ajustement vers l'équilibre sont environ quatre fois plus élevés que les coûts obtenus en l'absence d'équilibre et que l'ajustement de la demande de travail s'achève dans une proportion de 90 % au bout d'un peu plus de trois ans et demi. Par conséquent, l'auteur conclut que les coûts d'ajustement élevés de la demande de travail au Canada constituent une importante caractéristique de celle-ci et que la lenteur d'ajustement due à ces coûts est une cause possible de la persistance du chômage.