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Abstract: This paper compares the empirical performance of Canadian weighted monetary aggregates (in particular, Fisher ideal aggregates) with the current summation aggregates, for their information content and forecasting performance in terms of prices, real output and nominal spending for the period 1971Q1 to 1989Q3. The properties of money-demand equations for these aggregates, particularly their temporal stability, are also examined. The major aggregates considered are M1, M2, M3, M2+, and their Fisher ideal counterparts. Also considered are M3+ (which adds near-bank deposits to M3) and two liquidity aggregates, as well as their Fisher ideal counterparts. Over all, on the basis of the in-sample fit of indicator models, the out-of-sample forecasts by indicator models, the specification of money-demand functions, and the temporal stability of money-demand functions, Canadian simple-sum monetary aggregates appear to be empirically superior to Fisher ideal aggregates. Specifically, broad monetary aggregates are generally the best in predicting inflation, M1 works well in predicting nominal spending, and real M1 is the best predictor of real output. These conclusions generally agree with earlier studies, which have shown that weighted monetary aggregates rarely do better than simple-sum aggregates in predicting major Canadian macroeconomic variables.

Résumé: Dans cette étude, les auteurs comparent les agrégats monétaires pondérés (en particulier, les agrégats idéaux de Fisher) aux agrégats traditionnels obtenus par sommation en termes de leur contenu informatif et leur capacité de prédire les prix, la production réelle et la dépense nominale sur la période allant du premier trimestre de 1971 au troisième trimestre de 1989. Les auteurs examinent aussi les propriétés – en particulier la stabilité temporelle – des équations de demande de monnaie ayant trait à ces agrégats. Les principaux agrégats pris en compte sont M1, M2, M3 et M2+, ainsi que leurs variantes établies selon la formule idéale de Fisher. Sont également étudiés l'agrégat M3+ (c'est-à-dire M3 plus les dépôts tenus dans les établissements parabancaires) et deux agrégats de liquidités, de même que leurs variantes établies selon la formule idéale de Fisher. Si l'on tient compte de l'ajustement des modèles indicateurs sur la période d'estimation, des prévisions de ces modèles en dehors de la période d'estimation ainsi que de la spécification et de la stabilité temporelle des fonctions de demande de monnaie, il ressort que les agrégats monétaires établis par simple sommation sont dans l'ensemble supérieurs, du point de vue empirique, aux agrégats obtenus selon la formule idéale de Fisher. Il ressort, plus précisément, que les agrégats monétaires au sens large sont généralement les meilleurs indicateurs de l'évolution de l'inflation, que M1 prévoit bien la dépense nominale et que M1 réel est l'agrégat qui prévoit le mieux la production réelle. Ces conclusions viennent en gros confirmer les résultats d'études antérieures montrant que le pouvoir prédictif des agrégats monétaires pondérés surpasse rarement celui des agrégats établis par simple sommation pour ce qui est de la prévision de l'évolution des principales variables macroéconomiques au Canada.

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