Description
Abstract: In response to an intense demand for risk management services since the early 1980s, the over-the-counter (OTC) markets for financial derivatives in Canada have developed more vigorously than those for exchange-traded (EXT) derivative securities. This is particularly evident for interest rate derivatives. The objectives of this paper are to examine why Canadian interest rate derivatives have developed more robustly in OTC markets than in EXT markets and why markets for some EXT derivatives have developed more successfully than for others. The paper concentrates on the basic derivatives—options, futures or forwards, and swaps. The investigation suggests that many of the informational and strategic financial requirements of Canadian institutional borrowers and lenders are served better in the markets for OTC financial derivatives than in the EXT derivatives markets. Furthermore, a high degree of integration with securities markets in the United States, combined with illiquidity in domestic securities markets, places many Canadian EXT derivatives at a competitive disadvantage in North American securities markets. Two other factors have also contributed to the stronger growth of markets for OTC interest rate derivatives in the Canadian financial system: the dominant position of chartered banks, which are the primary suppliers of domestic OTC interest rate derivatives, and the presence of regulatory barriers to the development of markets for financial derivatives, particularly EXT derivatives. This paper concludes that the robust development of markets for OTC derivatives relative to those for EXT derivatives is not necessarily a regrettable outcome since both types of derivatives perform the same basic function. However, the paper warns that unwarranted regulatory barriers to the development of particular financial derivatives markets can have permanent economic effects.
Résumé: En raison de la forte demande de services de gestion du risque enregistrée depuis le début des années 80, les marchés hors bourse de produits financiers dérivés se sont développés plus rapidement au Canada que les marchés de ces produits négociés en bourse. Cela est particulièrement manifeste dans le cas des produits dérivés sur taux d'intérêt. Dans la présente étude, l'auteur examine pourquoi, au Canada, les produits dérivés sur taux d'intérêt ont affiché une croissance plus vigoureuse hors bourse que sur des marchés organisés et pourquoi certains produits dérivés négociés en bourse connaissent plus de succès que d'autres. L'étude porte principalement sur les produits dérivés de base, c'est-à-dire les options, les contrats à terme (contrats à terme d'instruments financiers et contrats à terme simples) et les swaps. Les résultats de la recherche laissent croire qu'une bonne partie des besoins des emprunteurs et des prêteurs institutionnels canadiens en matière d'information et de financement stratégique sont mieux satisfaits par les produits dérivés négociés hors bourse que par ceux qui le sont en bourse. L'auteur laisse également entendre que le fort degré d'intégration des marchés canadiens et américains des valeurs, conjugué à l'illiquidité des marchés intérieurs, a pour effet de nuire à la position concurrentielle sur les marchés nord-américains de bon nombre de produits dérivés canadiens négociés en bourse. Deux autres facteurs ont contribué à la progression rapide des marchés hors bourse de produits dérivés sur taux d'intérêt au sein du système financier canadien, à savoir la prédominance des banques à charte dans ce domaine (les banques à charte nationales sont les principaux fournisseurs de contrats de taux hors bourse) et l'existence de barrières réglementaires qui entravent le développement des marchés de produits dérivés, en particulier les produits négociés en bourse. En conclusion, l'auteur estime que la forte croissance des marchés hors bourse des produits dérivés par rapport aux marchés organisés de ces produits n'est pas un phénomène fâcheux puisque la finalité des transactions est la même. Toutefois, prévient-il, l'établissement injustifié de barrières réglementaires en vue d'empêcher le développement de certains types de marchés peut avoir des répercussions économiques permanentes.
Résumé: En raison de la forte demande de services de gestion du risque enregistrée depuis le début des années 80, les marchés hors bourse de produits financiers dérivés se sont développés plus rapidement au Canada que les marchés de ces produits négociés en bourse. Cela est particulièrement manifeste dans le cas des produits dérivés sur taux d'intérêt. Dans la présente étude, l'auteur examine pourquoi, au Canada, les produits dérivés sur taux d'intérêt ont affiché une croissance plus vigoureuse hors bourse que sur des marchés organisés et pourquoi certains produits dérivés négociés en bourse connaissent plus de succès que d'autres. L'étude porte principalement sur les produits dérivés de base, c'est-à-dire les options, les contrats à terme (contrats à terme d'instruments financiers et contrats à terme simples) et les swaps. Les résultats de la recherche laissent croire qu'une bonne partie des besoins des emprunteurs et des prêteurs institutionnels canadiens en matière d'information et de financement stratégique sont mieux satisfaits par les produits dérivés négociés hors bourse que par ceux qui le sont en bourse. L'auteur laisse également entendre que le fort degré d'intégration des marchés canadiens et américains des valeurs, conjugué à l'illiquidité des marchés intérieurs, a pour effet de nuire à la position concurrentielle sur les marchés nord-américains de bon nombre de produits dérivés canadiens négociés en bourse. Deux autres facteurs ont contribué à la progression rapide des marchés hors bourse de produits dérivés sur taux d'intérêt au sein du système financier canadien, à savoir la prédominance des banques à charte dans ce domaine (les banques à charte nationales sont les principaux fournisseurs de contrats de taux hors bourse) et l'existence de barrières réglementaires qui entravent le développement des marchés de produits dérivés, en particulier les produits négociés en bourse. En conclusion, l'auteur estime que la forte croissance des marchés hors bourse des produits dérivés par rapport aux marchés organisés de ces produits n'est pas un phénomène fâcheux puisque la finalité des transactions est la même. Toutefois, prévient-il, l'établissement injustifié de barrières réglementaires en vue d'empêcher le développement de certains types de marchés peut avoir des répercussions économiques permanentes.