Description
Abstract: While the service sector has been growing rapidly as a share of total output, aggregate productivity growth has generally lagged behind that of the goods sector. In this report, the author assesses a range of explanations for lagging service sector productivity growth. Measurement problems appear to be greater in services than in goods, and a detailed analysis of output measurement in the three service industries experiencing the lowest productivity growth suggests that underestimation is likely significant in finance, insurance and real estate, in community, business and personal services, and in trade. A lower level of competition in services compared with goods may also have affected productivity growth, though this impact is very hard to quantify. Explanations based on the service sector's relatively greater investment in new technology, however, are found to account at best for lagging productivity growth only in the last decade. Finally, the hypothesis that service industries are incapable of high productivity growth because of their labour-intensive nature is shown to be inapplicable to much of the service sector. The report concludes by considering which service industries are showing the greatest growth. It is found that much of the increased service-sector output has been in areas that have shown relatively strong productivity growth, or where problems of measurement are particularly severe. Moreover, there is considerable potential for greater productivity growth in areas that may have shown slower productivity increases in the past, because of such factors as technological change and ongoing adjustments to past deregulation.
Résumé: La part de la production totale revenant au secteur des services s'est accrue rapidement, mais la croissance de la productivité globale s'est généralement essoufflée dans ce secteur par rapport à celui des biens. L'auteure examine un certain nombre d'éléments d'explication de ce ralentissement de la productivité. Les problèmes de mesure paraissent plus importants dans le secteur des services, et une analyse approfondie du mode de détermination de la production semble indiquer que celle-ci est probablement fortement sous-estimée dans les trois industries de services où la croissance de la productivité est le plus faible -- soit les finances, les assurances et les affaires immobilières, les services socio-culturels, commerciaux et personnels, et le commerce. La plus faible concurrence qui existe dans le secteur des services peut également avoir influé sur la croissance de la productivité, mais cette incidence est difficile à mesurer. Les explications fondées sur le fait que le secteur des services investit relativement plus dans les technologies nouvelles ne s'appliquent au mieux qu'à la dernière décennie. Enfin, l'hypothèse selon laquelle les industries de services ne peuvent réaliser d'importants gains de productivité parce qu'elles utilisent une main-d'oeuvre nombreuse ne se vérifie pas pour la majeure partie de ce secteur. Pour conclure, l'auteure cherche à déterminer quelles sont les industries de services qui connaissent la croissance la plus forte. Elle constate que l'augmentation de la production dans le secteur des services a été surtout enregistrée dans des industries où la croissance de la productivité a été assez robuste ou qui présentent des problèmes de mesure particulièrement importants. Qui plus est, en raison entre autres des innovations technologiques et des changements en cours induits par la déréglementation, il y a de fortes chances pour que la productivité s'accélère dans certaines industries où sa croissance a été plutôt lente par le passé.
Résumé: La part de la production totale revenant au secteur des services s'est accrue rapidement, mais la croissance de la productivité globale s'est généralement essoufflée dans ce secteur par rapport à celui des biens. L'auteure examine un certain nombre d'éléments d'explication de ce ralentissement de la productivité. Les problèmes de mesure paraissent plus importants dans le secteur des services, et une analyse approfondie du mode de détermination de la production semble indiquer que celle-ci est probablement fortement sous-estimée dans les trois industries de services où la croissance de la productivité est le plus faible -- soit les finances, les assurances et les affaires immobilières, les services socio-culturels, commerciaux et personnels, et le commerce. La plus faible concurrence qui existe dans le secteur des services peut également avoir influé sur la croissance de la productivité, mais cette incidence est difficile à mesurer. Les explications fondées sur le fait que le secteur des services investit relativement plus dans les technologies nouvelles ne s'appliquent au mieux qu'à la dernière décennie. Enfin, l'hypothèse selon laquelle les industries de services ne peuvent réaliser d'importants gains de productivité parce qu'elles utilisent une main-d'oeuvre nombreuse ne se vérifie pas pour la majeure partie de ce secteur. Pour conclure, l'auteure cherche à déterminer quelles sont les industries de services qui connaissent la croissance la plus forte. Elle constate que l'augmentation de la production dans le secteur des services a été surtout enregistrée dans des industries où la croissance de la productivité a été assez robuste ou qui présentent des problèmes de mesure particulièrement importants. Qui plus est, en raison entre autres des innovations technologiques et des changements en cours induits par la déréglementation, il y a de fortes chances pour que la productivité s'accélère dans certaines industries où sa croissance a été plutôt lente par le passé.