Description
Abstract: A monetary authority with the primary objective of price stability has to distinguish between temporary price shocks and persistent shocks to the rate of inflation. A measure of underlying inflation, therefore, has an important role to play as a guideline for monetary policy. In this paper, a measure of underlying inflation in the United States is obtained using a structural vector autoregressive (SVAR) methodology. The assumption that movements in measured inflation are the result of (a) one-time shocks to prices arising from supply-side developments and (b) persistent shocks to the inflation rate arising from demand-side developments provides a set of long-run restrictions to identify the structural innovations to the consumer price inflation rate.
The model is estimated with monthly data and includes consumer prices (CPI), capacity utilization (CAPUT), producer prices of finished consumer goods (PPI), and import prices (IMP). The evidence reported in this paper suggests that measured inflation in the United States was below its underlying trend rate in 1994 and 1995, a period when inflationary pressures remained subdued, despite above-potential growth and labour market tightness. The evidence also supports the view that temporary factors have helped to contain inflationary tendencies in recent years. Past shocks should exert some further downward pressure on the inflation rate. Moreover, we find that the tightening in 1994-95 coincided with an upward trend in the underlying inflation rate, while measured inflation was still trending downward. The finding supports the view that the Federal Reserve reacts to movements in the underlying trend inflation rate.
Résumé: Une banque centrale ayant pour objectif premier de préserver la stabilité des prix doit pouvoir distinguer les chocs temporaires qui frappent les prix et les chocs persistants qui touchent le taux d'inflation. Il importe donc qu'elle dispose d'une mesure de l'inflation sous-jacente susceptible de la guider dans la conduite de la politique monétaire. L'auteure de l'étude mesure l'inflation sous-jacente aux États-Unis au moyen d'un vecteur autorégressif structurel (SVAR). Elle prend pour hypothèse que les variations de l'inflation mesurée résultent a) de chocs d'offre ponctuels que subissent les prix et b) de chocs de demande persistants qui touchent le taux d'inflation. Elle obtient ainsi un ensemble de restrictions à long terme permettant d'isoler les chocs structurels auxquels est soumis le taux d'accroissement des prix à la consommation. Le modèle, qui est estimé à l'aide de données mensuelles, englobe l'indice des prix à la consommation (IPC), le taux d'utilisation des capacités (CAPUT), les prix à la production des biens de consommation finis (PPI) et les prix à l'importation (IMP). Les résultats présentés par l'auteure donnent à penser que l'inflation mesurée aux États-Unis est restée au-dessous du taux de l'inflation tendancielle en 1994 et 1995, années au cours desquelles les tensions inflationnistes sont demeurées faibles, en dépit d'une croissance économique supérieure à celle de la production potentielle et de tensions sur le marché du travail. Il semble également que des facteurs temporaires aient contribué à contenir les tendances inflationnistes ces dernières années. Les chocs passés devraient exercer de nouvelles pressions à la baisse sur le taux d'inflation. De plus, l'auteure constate que le resserrement monétaire opéré en 1994 et en 1995 coïncidait avec une tendance à la hausse du taux d'inflation sous-jacent, à un moment où l'inflation mesurée s'orientait toujours à la baisse. Ce résultat vient appuyer la thèse que la Réserve fédérale réagit aux mouvements du taux de l'inflation tendancielle.
Résumé: Une banque centrale ayant pour objectif premier de préserver la stabilité des prix doit pouvoir distinguer les chocs temporaires qui frappent les prix et les chocs persistants qui touchent le taux d'inflation. Il importe donc qu'elle dispose d'une mesure de l'inflation sous-jacente susceptible de la guider dans la conduite de la politique monétaire. L'auteure de l'étude mesure l'inflation sous-jacente aux États-Unis au moyen d'un vecteur autorégressif structurel (SVAR). Elle prend pour hypothèse que les variations de l'inflation mesurée résultent a) de chocs d'offre ponctuels que subissent les prix et b) de chocs de demande persistants qui touchent le taux d'inflation. Elle obtient ainsi un ensemble de restrictions à long terme permettant d'isoler les chocs structurels auxquels est soumis le taux d'accroissement des prix à la consommation. Le modèle, qui est estimé à l'aide de données mensuelles, englobe l'indice des prix à la consommation (IPC), le taux d'utilisation des capacités (CAPUT), les prix à la production des biens de consommation finis (PPI) et les prix à l'importation (IMP). Les résultats présentés par l'auteure donnent à penser que l'inflation mesurée aux États-Unis est restée au-dessous du taux de l'inflation tendancielle en 1994 et 1995, années au cours desquelles les tensions inflationnistes sont demeurées faibles, en dépit d'une croissance économique supérieure à celle de la production potentielle et de tensions sur le marché du travail. Il semble également que des facteurs temporaires aient contribué à contenir les tendances inflationnistes ces dernières années. Les chocs passés devraient exercer de nouvelles pressions à la baisse sur le taux d'inflation. De plus, l'auteure constate que le resserrement monétaire opéré en 1994 et en 1995 coïncidait avec une tendance à la hausse du taux d'inflation sous-jacent, à un moment où l'inflation mesurée s'orientait toujours à la baisse. Ce résultat vient appuyer la thèse que la Réserve fédérale réagit aux mouvements du taux de l'inflation tendancielle.