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Abstract: Empirical evidence suggests that the unemployment rate and the export/GNP ratio are positively correlated with external debt across developing countries. This paper develops a dynamic model that provides an explanation for the aforementioned relationships. The central idea of our paper is that international borrowing affects unemployment and specialization patterns by unevenly changing the risk-sharing structure—across sectors—between firms and workers. The economy produces a domestic good and an export good and faces uncertainty in its terms of trade. Unlike the domestic good, the production process for the export good lasts two periods and requires borrowing by firms in period one. To insure workers against income fluctuations, firms in the export sector find it optimal to offer an implicit contract through stable wages. This wage contract allows firms to lay off some workers in bad states of nature. An increase in international borrowing allows firms in the export sector to offer wage contracts to more workers thereby increasing the extent of specializatrion in the export good. As labour shifts from the domestic good sector into the more efficient export sector, a bad realization in the terms of trade results in higher unemployment. The paper shows conditions under which a state-contingent price subsidy will reduce the unemployment rate without (inefficiently) reducing the extent of specialization in the comparative advantage good.

Résumé: Les résultats empiriques donnent à penser que, dans les pays en voie de développement, le taux de chômage et le ratio des exportations au PIB sont positivement corrélés à la dette extérieure. Les auteurs mettent au point un modèle dynamique qui explique cette relation. L'argument principal des auteurs est que les emprunts extérieurs agissent sur les profils du chômage et de la spécialisation en modifiant inégalement la structure du partage des risques (entre secteurs, entreprises et salariés). L'économie produit des biens pour la consommation intérieure et des biens pour l'exportation, et l'évolution des termes de l'échange est incertaine. Contrairement au cas des biens pour la consommation intérieure, le processus de production des biens pour l'exportation dure deux périodes et exige que les entreprises empruntent à la période un. Pour donner aux salariés l'assurance que leurs revenus ne fluctueront pas, les entreprises exportatrices préfèrent offrir un contrat implicite par l'entremise de salaires stables. Ce contrat leur permet de mettre des travailleurs à pied pendant les mauvaises périodes. Une hausse des emprunts à l'étranger amène les entreprises exportatrices à offrir des contrats salariaux à plus de travailleurs, augmentant ainsi la spécialisation dans le secteur d'exportation concerné. Au fur et à mesure que la main-d'oeuvre délaisse le secteur des biens pour la consommation intérieure pour le secteur de l'exportation, plus efficient, une détérioration des termes de l'échange donne lieu à des hausses de chômage plus importantes. Les auteurs exposent les conditions dans lesquelles une subvention éventuelle du côté des prix aura pour effet de réduire le taux de chômage sans réduire (de façon inefficiente) la spécialisation dans le secteur du bien jouissant d'un avantage comparatif.

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