Description

Abstract: The goal of this paper is to shed light on the nature of the monetary transmission mechanism. Specifically, we attempt to tackle two problems in standard limited-participation models: (1) the interest rate liquidity effect is not as persistent as in the data; and (2) some nominal variables are unrealistically volatile. To address these problems, we introduce nominal wage and price rigidities, as well as portfolio adjustment costs and monopolistically competitive firms, to better understand how each of these costs affects the size and length of the liquidity effect following a central-bank policy action. Quantitative analysis shows that including these rigidities does improve the model, to some extent at least, in the expected manner. The main findings are: (1) wage and portfolio adjustment costs are able to deepen and lengthen the liquidity effect following a monetary policy action; (2) these two adjustment costs, especially wage adjustment costs, can reduce inflation volatility; (3) price adjustment costs, at least under money-growth policy rules, cause excessive interest-rate volatility and are unable to significantly reduce inflation volatility.

Résumé: L'étude cherche à clarifier la nature du mécanisme de transmission de la politique monétaire. Les auteurs s'attachent plus précisément à deux problèmes que posent les modèles traditionnels à « participation limitée » : 1) le fait que l'effet de liquidité sur les taux d'intérêt soit moins persistant dans ces modèles que selon les données; 2) le degré irréaliste de volatilité de certaines variables nominales. Afin de résoudre ces deux problèmes, les auteurs postulent la rigidité des salaires et des prix nominaux, ainsi que l'existence de coûts d'ajustement des portefeuilles et d'un cadre de concurrence monopolistique; leur objectif est de comprendre comment chacun de ces facteurs influe sur la taille et la durée de l'effet de liquidité produit par les mesures de politique monétaire de la banque centrale. L'analyse quantitative montre que l'insertion de rigidités a pour effet d'améliorer le modèle de la façon prévue, du moins dans une certaine mesure. Voici les principaux résultats obtenus par les auteurs : l'incorporation dans le modèle de coûts d'ajustement des salaires et des portefeuilles permet d'accentuer et de prolonger l'effet de liquidité produit par une mesure de politique monétaire; 2) la prise en compte de ces deux types de coûts, en particulier ceux se rapportant aux salaires, peut réduire la volatilité de l'inflation; 3) l'addition de coûts d'ajustement des prix, à tout le moins dans le contexte de règles de politique avec croissance monétaire, entraîne une volatilité excessive des taux d'intérêt et ne parvient pas à atténuer de façon sensible la volatilité de l'inflation.

Details

PDF

Files

Statistics

from
to
Export
Download Full History