Description
Abstract: This study examines the link between consumer expenditures and the Conference Board's Index of Consumer Attitudes, an index highly regarded for some time as a useful leading indicator of consumer expenditures. However, the theory that identifies why it may be useful in an analysis of consumption is less well established. To explore this question, we investigate the complementary value of including the index in a consumption equation. We also take a closer look at the index to establish what information it captures and why it may be useful in explaining household expenditures.
The results suggest that the consumer attitudes index supplements traditional economic variables such as real income, wealth, interest rates, and the unemployment rate in equations explaining household expenditures. This finding is quite robust. Furthermore, when tested separately in the equation, the individual questions that contribute most to the index's explanatory power are those on current income as well as the "good time to buy" question that likely reflects consumers' assessments of their economic environment. The results suggest that the attitudes index partially captures information about expected income but that its explanatory power may also come from its measurement of the perception of economic prospects, including some assessment of the probability of a negative outcome and the uncertainty of economic prospects.
Résumé: L'étude examine le lien entre les dépenses de consommation et l'indice des attitudes des consommateurs du Conference Board, que l'on considère largement depuis quelques années comme un indicateur avancé utile des dépenses de consommation. Toutefois, l'utilité de cet indice aux fins de l'analyse de la consommation est encore mal étayée du point de vue théorique. Les auteures ont choisi de creuser cet aspect de la question, en cherchant à établir si l'addition de l'indice des attitudes à l'équation de consommation apporte un complément d'information. Elles examinent attentivement l'indice afin de déterminer quelle information il permet de saisir et comment il peut aider à expliquer le comportement des dépenses des ménages. Les résultats présentés donnent à penser que l'indice des attitudes des consommateurs est un complément utile des variables économiques invoquées traditionnellement pour expliquer l'évolution des dépenses des ménages, comme le revenu réel, la richesse, les taux d'intérêt et le taux de chômage. Cette conclusion est très robuste. En outre, lorsque l'indice est remplacé dans l'équation par chacune de ses composantes, on constate que les questions de l'enquête qui accroissent le plus son pouvoir explicatif sont celles qui portent sur le revenu actuel ainsi que la question concernant l'opportunité d'effectuer (au moment de l'enquête) de gros achats; cette dernière question reflète probablement l'évaluation que font les consommateurs du climat économique ambiant. D'après les résultats obtenus, l'indice des attitudes saisirait une partie de l'information relative au revenu attendu. Toutefois, son pouvoir explicatif tiendrait aussi au fait qu'il renseigne sur la manière dont les ménages envisagent leur avenir économique et évaluent la probabilité d'une détérioration de la conjoncture et l'incertitude entourant les perspectives économiques.
Résumé: L'étude examine le lien entre les dépenses de consommation et l'indice des attitudes des consommateurs du Conference Board, que l'on considère largement depuis quelques années comme un indicateur avancé utile des dépenses de consommation. Toutefois, l'utilité de cet indice aux fins de l'analyse de la consommation est encore mal étayée du point de vue théorique. Les auteures ont choisi de creuser cet aspect de la question, en cherchant à établir si l'addition de l'indice des attitudes à l'équation de consommation apporte un complément d'information. Elles examinent attentivement l'indice afin de déterminer quelle information il permet de saisir et comment il peut aider à expliquer le comportement des dépenses des ménages. Les résultats présentés donnent à penser que l'indice des attitudes des consommateurs est un complément utile des variables économiques invoquées traditionnellement pour expliquer l'évolution des dépenses des ménages, comme le revenu réel, la richesse, les taux d'intérêt et le taux de chômage. Cette conclusion est très robuste. En outre, lorsque l'indice est remplacé dans l'équation par chacune de ses composantes, on constate que les questions de l'enquête qui accroissent le plus son pouvoir explicatif sont celles qui portent sur le revenu actuel ainsi que la question concernant l'opportunité d'effectuer (au moment de l'enquête) de gros achats; cette dernière question reflète probablement l'évaluation que font les consommateurs du climat économique ambiant. D'après les résultats obtenus, l'indice des attitudes saisirait une partie de l'information relative au revenu attendu. Toutefois, son pouvoir explicatif tiendrait aussi au fait qu'il renseigne sur la manière dont les ménages envisagent leur avenir économique et évaluent la probabilité d'une détérioration de la conjoncture et l'incertitude entourant les perspectives économiques.