Description
Abstract: This paper assesses the effectiveness of Canada's official foreign exchange intervention in moderating intraday volatility of the Can$/US$ exchange rate, using a 2-1/2-year sample of 10-minute exchange rate data. The use of high frequency data (higher than daily frequency) should help in assessing the impact of intervention since the foreign exchange market is efficient and reacts rapidly to new information. The estimated equations explain volatility in terms of four major factors: intraday seasonal pattern; daily volatility persistence; macroeconomic news announcements; and the impact of central bank intervention. Rule-based (or expected) intervention apparently had no direct impact on the reduction of foreign exchange volatility, although the existence of a non-intervention band seemed to provide a small stabilizing influence. This result is interpreted to mean that the stabilizing effect of expected intervention came into play as the Canadian dollar approached the upper or lower limits of the band. When the dollar exceeded the band, actual intervention did not have any direct impact because it was expected. Moreover, the results show that discretionary (or unexpected) intervention might have been effective in stabilizing the Canadian dollar, although the impact of an intervention sequence diminished as it increased beyond a few days.
Résumé: Les auteurs cherchent à établir si les interventions officielles du Canada sur le marché des changes réussissent à modérer la volatilité intrajournalière du taux de change du dollar canadien par rapport à la devise américaine. Pour étudier cette question, ils font appel aux cours cotés par le dollar toutes les dix minutes sur une période d'environ trente mois. L'utilisation de données de haute fréquence (c'est-à-dire intrajournalières) devrait aider à évaluer l'incidence des interventions puisque le marché des changes est efficient et qu'il réagit rapidement aux nouvelles informations. Les équations estimées par les auteurs lient la volatilité à quatre grands facteurs : le profil d'évolution de la volatilité durant une journée normale, la persistance de la volatilité d'une journée à l'autre, les annonces de données macroéconomiques et l'incidence des interventions de la banque centrale. Les interventions reposant sur une règle préétablie (ou anticipées) n'ont apparemment pas eu d'effet direct sur la réduction de la volatilité des taux de change, même si l'existence d'une fourchette de non-intervention semble avoir eu une faible influence stabilisatrice. Ce résultat amène les auteurs à penser que l'influence stabilisatrice des interventions anticipées s'est fait sentir lorsque le dollar canadien s'est approché des limites inférieure ou supérieure de la fourchette. Quand le dollar est sorti de la fourchette, les interventions n'ont pas eu d'effet direct car elles étaient anticipées. De plus, les résultats montrent que les interventions discrétionnaires (ou imprévues) ont pu parvenir à stabiliser le dollar canadien, bien qu'une séquence d'interventions perde de son efficacité lorsqu'elle se prolonge au delà de quelques jours.
Résumé: Les auteurs cherchent à établir si les interventions officielles du Canada sur le marché des changes réussissent à modérer la volatilité intrajournalière du taux de change du dollar canadien par rapport à la devise américaine. Pour étudier cette question, ils font appel aux cours cotés par le dollar toutes les dix minutes sur une période d'environ trente mois. L'utilisation de données de haute fréquence (c'est-à-dire intrajournalières) devrait aider à évaluer l'incidence des interventions puisque le marché des changes est efficient et qu'il réagit rapidement aux nouvelles informations. Les équations estimées par les auteurs lient la volatilité à quatre grands facteurs : le profil d'évolution de la volatilité durant une journée normale, la persistance de la volatilité d'une journée à l'autre, les annonces de données macroéconomiques et l'incidence des interventions de la banque centrale. Les interventions reposant sur une règle préétablie (ou anticipées) n'ont apparemment pas eu d'effet direct sur la réduction de la volatilité des taux de change, même si l'existence d'une fourchette de non-intervention semble avoir eu une faible influence stabilisatrice. Ce résultat amène les auteurs à penser que l'influence stabilisatrice des interventions anticipées s'est fait sentir lorsque le dollar canadien s'est approché des limites inférieure ou supérieure de la fourchette. Quand le dollar est sorti de la fourchette, les interventions n'ont pas eu d'effet direct car elles étaient anticipées. De plus, les résultats montrent que les interventions discrétionnaires (ou imprévues) ont pu parvenir à stabiliser le dollar canadien, bien qu'une séquence d'interventions perde de son efficacité lorsqu'elle se prolonge au delà de quelques jours.