Description
Abstract: In this paper we measure potential output (and consequently the output gap) using state-space models. Given that the estimated output gap is used as an indicator to measure the extent of inflationary pressures in the economy, we evaluate the use of such models for the implementation of monetary policy. Our starting point is the Gerlach and Smets (1997) unobserved-components model, which they applied to the G7 countries. After subjecting this model to various diagnostic tests, we modify certain assumptions in it to reflect specific aspects of the Canadian economy. In particular, we focus on the specification of the permanent component of output and of inflation expectations, the issue of whether to use core or total inflation in the model, and the integration of appropriate supply shocks in the Phillips curve. In each case, the model is subjected to diagnostic tests and is examined for its out-of-sample forecasting performance. With the various modifications, we find that misspecification is somewhat alleviated and out-of-sample forecast performance is improved. Based on this performance, we feel that state-space models of the output gap can be quite useful in the formulation of monetary policy.
Résumé: Comme l'écart de production estimatif est un indicateur de l'intensité des pressions inflationnistes au sein de l'économie, l'auteure de l'étude cherche à évaluer si le recours aux modèles espace d'états pour estimer la production potentielle et, partant, l'écart de production peut être d'une quelconque utilité dans la mise en oeuvre de la politique monétaire. Le point de départ de son analyse est le modèle à composantes non observées que Gerlach et Smets (1997) appliquent aux pays du Groupe des Sept. Après avoir soumis le modèle à plusieurs tests de diagnostic, l'auteure modifie certaines des hypothèses initiales pour tenir compte d'aspects précis de l'économie canadienne. Elle s'attache en particulier à la spécification de la composante permanente de la production et des attentes relatives à l'inflation, à la question du choix de l'indice des prix servant à mesurer l'inflation (IPC global ou IPC hors alimentation, énergie et effet des impôts indirects) et à l'intégration de chocs d'offre appropriés à la courbe de Phillips. Dans chacun des cas, le modèle est soumis à un test de diagnostic et la qualité de ses prévisions en dehors de la période d'estimation est examinée. Les diverses modifications apportées au modèle permettent d'améliorer quelque peu la spécification de ce dernier ainsi que sa capacité de prévision en dehors de la période d'estimation. L'auteure conclut, à la lumière de ces résultats, que le recours aux modèles espace d'états pour estimer l'écart de production peut s'avérer très utile dans la formulation de la politique monétaire.
Résumé: Comme l'écart de production estimatif est un indicateur de l'intensité des pressions inflationnistes au sein de l'économie, l'auteure de l'étude cherche à évaluer si le recours aux modèles espace d'états pour estimer la production potentielle et, partant, l'écart de production peut être d'une quelconque utilité dans la mise en oeuvre de la politique monétaire. Le point de départ de son analyse est le modèle à composantes non observées que Gerlach et Smets (1997) appliquent aux pays du Groupe des Sept. Après avoir soumis le modèle à plusieurs tests de diagnostic, l'auteure modifie certaines des hypothèses initiales pour tenir compte d'aspects précis de l'économie canadienne. Elle s'attache en particulier à la spécification de la composante permanente de la production et des attentes relatives à l'inflation, à la question du choix de l'indice des prix servant à mesurer l'inflation (IPC global ou IPC hors alimentation, énergie et effet des impôts indirects) et à l'intégration de chocs d'offre appropriés à la courbe de Phillips. Dans chacun des cas, le modèle est soumis à un test de diagnostic et la qualité de ses prévisions en dehors de la période d'estimation est examinée. Les diverses modifications apportées au modèle permettent d'améliorer quelque peu la spécification de ce dernier ainsi que sa capacité de prévision en dehors de la période d'estimation. L'auteure conclut, à la lumière de ces résultats, que le recours aux modèles espace d'états pour estimer l'écart de production peut s'avérer très utile dans la formulation de la politique monétaire.