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Abstract: This paper assesses the expectations theory for the longer end of the term structure of Canadian interest rates using three empirical approaches that have received attention in the literature: (i) cointegration tests of the long-run unbiasedness hypothesis; (ii) simulations of a theoretical long-term yield that is consistent with the expectations hypothesis, and (iii) ex post tests of the rational expectations hypothesis. The empirical results in this paper show that the expectations theory has considerable economic and statistical content for explaining movements in Canadian long-term yields. The cointegration results from a vector error-correction model find a long-run relationship between short- and long-term interest rates; the term spread is an unbiased predictor of changes in short-term rates over the long run. The multi-period forecast of changes in future short-term rates from a Campbell-Shiller vector autoregression model can account for most of the variance of long-term yields; the actual long-term yield moves almost one for one with its theoretical counterpart under the expectations hypothesis. The tests of the rational expectations hypothesis on bond yields from 1 to 5 years’ maturity find that the term structure beyond 2 years resembles a rational forecast of the weighted average of changes in future short rates.

Résumé: L'auteur de l'étude cherche à établir si la théorie des attentes se vérifie dans le cas des taux à moyen et à long terme canadiens. Il a recours pour cela à trois méthodes empiriques utilisées dans la littérature : i) la réalisation de tests de cointégration afin de vérifier l'absence de biais en longue période; ii) la simulation d'un rendement à long terme théorique, fondé sur la théorie des attentes; iii) l'exécution de tests ex post portant sur l'hypothèse de rationalité des attentes. Selon les résultats empiriques obtenus, la théorie des attentes s'appuie sur des fondements économiques et statistiques très solides pour expliquer les mouvements des rendements à long terme canadiens. Les tests de cointégration menés à l'aide d'un modèle vectoriel à correction d'erreurs font ressortir l'existence d'une relation de longue durée entre les taux d'intérêt à court terme et ceux à long terme. L'écart entre les taux courts et longs est une prévision non biaisée des variations des taux courts en longue période. Les prévisions multipériodes des variations des taux courts tirées d'un modèle VAR du type Campbell-Shiller parviennent à rendre compte de la majeure partie de la variance des rendements à long terme; le rendement effectivement observé à long terme varie à peu près dans les mêmes proportions que le rendement fondé sur la théorie des attentes. D'après les tests visant à valider l'hypothèse de rationalité des attentes dans les cas des rendements obligataires de un à cinq ans, la portion de la structure des taux correspondant aux échéances supérieures à deux ans peut être assimilée à une prévision rationnelle de la moyenne pondérée des variations futures des taux à court terme.

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