Description
Abstract: This paper examines the structural determinants of the personal savings rate in Canada over the last 30 years, using cointegration techniques. The main finding is that the real interest rate, expected inflation, the ratio of the all-government fiscal balances to nominal GDP, and the ratio of household net worth to personal disposable income are the most important determinants of the trend in the personal savings rate, as measured in the National Income and Expenditure Accounts (NIEA). The results also suggest that the rapid decline in the NIEA personal savings rate in recent years largely reflects a change in the trend component of the savings rate, rather than a transitory departure from the trend. In the current environment of low inflation and government fiscal balances moving into surpluses, the trend NIEA savings rate could remain low. When using a measure of the personal savings rate based on the change in the net worth position of the personal sector (as estimated in the National Balance Sheet Accounts [NBSA]), the trend is determined by the real interest rate, expected inflation, and the ratio of household net worth to personal disposable income. However, the statistical evidence supporting this long-run relationship is not as conclusive as that for the NIEA savings rate.
Résumé: Au moyen de techniques de cointégration, les auteurs étudient les déterminants structurels de l'évolution du taux d'épargne des particuliers au Canada au cours des trente dernières années. Leur principale conclusion est que le taux d'intérêt réel, l'inflation attendue, le ratio du solde budgétaire de l'ensemble du secteur public au PIB nominal et le ratio de l'avoir net des ménages à leur revenu disponible constituent les principaux déterminants de l'évolution à long terme du taux d'épargne des particuliers mesuré dans les comptes nationaux des revenus et des dépenses. Selon les résultats obtenus par les auteurs, la baisse rapide que ce taux d'épargne connaît depuis quelques années refléterait essentiellement une modification de la composante tendancielle du taux d'épargne plutôt qu'un écart transitoire par rapport à la tendance. Dans le contexte actuel, caractérisé par un bas taux d'inflation et l'apparition d'excédents budgétaires, il se pourrait que cette mesure du taux d'épargne tendanciel demeure faible. Si les auteurs utilisent plutôt une mesure fondée sur la variation de l'avoir net du secteur des particuliers (estimée à l'aide des comptes du bilan national), les déterminants de l'évolution tendancielle du taux d'épargne sont alors le taux d'intérêt réel, l'inflation attendue et le ratio de l'avoir net des ménages à leur revenu disponible. Toutefois, les résultats statistiques obtenus à l'appui de cette relation à long terme ne sont pas aussi concluants que dans le cas du taux d'épargne mesuré dans les comptes nationaux des revenus et des dépenses.
Résumé: Au moyen de techniques de cointégration, les auteurs étudient les déterminants structurels de l'évolution du taux d'épargne des particuliers au Canada au cours des trente dernières années. Leur principale conclusion est que le taux d'intérêt réel, l'inflation attendue, le ratio du solde budgétaire de l'ensemble du secteur public au PIB nominal et le ratio de l'avoir net des ménages à leur revenu disponible constituent les principaux déterminants de l'évolution à long terme du taux d'épargne des particuliers mesuré dans les comptes nationaux des revenus et des dépenses. Selon les résultats obtenus par les auteurs, la baisse rapide que ce taux d'épargne connaît depuis quelques années refléterait essentiellement une modification de la composante tendancielle du taux d'épargne plutôt qu'un écart transitoire par rapport à la tendance. Dans le contexte actuel, caractérisé par un bas taux d'inflation et l'apparition d'excédents budgétaires, il se pourrait que cette mesure du taux d'épargne tendanciel demeure faible. Si les auteurs utilisent plutôt une mesure fondée sur la variation de l'avoir net du secteur des particuliers (estimée à l'aide des comptes du bilan national), les déterminants de l'évolution tendancielle du taux d'épargne sont alors le taux d'intérêt réel, l'inflation attendue et le ratio de l'avoir net des ménages à leur revenu disponible. Toutefois, les résultats statistiques obtenus à l'appui de cette relation à long terme ne sont pas aussi concluants que dans le cas du taux d'épargne mesuré dans les comptes nationaux des revenus et des dépenses.