Description
Abstract: The debate on the order of integration of interest rates has long focused on the I(1) versus I(0) distinction. In this paper, we use instead the wavelet OLS estimator of Jensen (1999) to estimate the fractional integration parameters of several interest rates for the United States and Canada from 1948 to 1999. We find that most rates are mean-reverting in the very long run, with the fractional order of integration increasing with the term to maturity. The speeds of mean-reversion are lower in Canada, due likely to a positive country-specific risk premium. We also demonstrate that yield spreads contain noticeable persistence, indicating that these are also not strict I(0) processes. The consequences of these findings are that shocks to most interest rates and their spreads are very long-lasting, yet not necessarily infinite.
Résumé: Le débat entourant l'ordre d'intégration des taux d'intérêt est depuis longtemps centré sur l'opposition I(1)-I(0). Dans cette étude, l'auteur a recours à l'estimateur des moindres carrés ordinaires à ondelettes de Jensen (1999) pour estimer le paramètre d'intégration fractionnaire de divers taux d'intérêt canadiens et américains sur la période allant de 1948 à 1999. Il constate que la plupart des taux reviennent à la moyenne à très long terme et que l'ordre d'intégration fractionnaire augmente avec l'éloignement de l'échéance. Le retour à la moyenne est plus lent au Canada, probablement en raison de la présence d'une prime de risque-pays positive. L'auteur démontre également que les écarts de rendement affichent une persistance notable, ce qui donne à penser qu'eux non plus ne constituent pas de véritables processus intégrés d'ordre zéro. Si l'on en croit ces résultats, les chocs imprimés à la plupart des taux d'intérêt de même qu'aux écarts entre ceux-ci ont des effets très persistants, mais pas forcément de durée illimitée.
Résumé: Le débat entourant l'ordre d'intégration des taux d'intérêt est depuis longtemps centré sur l'opposition I(1)-I(0). Dans cette étude, l'auteur a recours à l'estimateur des moindres carrés ordinaires à ondelettes de Jensen (1999) pour estimer le paramètre d'intégration fractionnaire de divers taux d'intérêt canadiens et américains sur la période allant de 1948 à 1999. Il constate que la plupart des taux reviennent à la moyenne à très long terme et que l'ordre d'intégration fractionnaire augmente avec l'éloignement de l'échéance. Le retour à la moyenne est plus lent au Canada, probablement en raison de la présence d'une prime de risque-pays positive. L'auteur démontre également que les écarts de rendement affichent une persistance notable, ce qui donne à penser qu'eux non plus ne constituent pas de véritables processus intégrés d'ordre zéro. Si l'on en croit ces résultats, les chocs imprimés à la plupart des taux d'intérêt de même qu'aux écarts entre ceux-ci ont des effets très persistants, mais pas forcément de durée illimitée.