Description
Abstract: Pricing-to-market (PTM) theory suggests that monopolistic firms which export adjust their destination-specific markups in reaction to exchange rate shocks. These adjustments limit changes in the price of their exports. Thus, important movements in the bilateral nominal exchange rate between two countries that trade are not necessarily fully reflected in the price of imports.
Evidence in favour of PTM has been mostly obtained through hypothesis testing on the OLS, instrumental variable (IV), or single-equation error-correction estimates of partial-equilibrium models. However, we know from the recent econometric literature that Wald tests applied to some of these estimates may give erroneous results in the presence of endogeneity and weak instruments. In this paper, we examine the reliability of the evidence supporting the hypothesis of pricing-to-market using LIML-based LR Monte Carlo tests. These tests, developed by Dufour and Khalaf (1998), have good power and, unlike the Wald test, also have the correct test size.
We find that the size-correct Monte Carlo LR-based test reverses half of the results obtained from the popular Wald test, indicating that PTM may not be as widespread as previously believed. In addition, our results support the view that PTM behaviour is likely to be present in the same industry across different countries and that pass-through is possibly higher with a larger market share of exports.
The above findings are illustrated using the model developed by Marston (1990) and our analysis is conducted for export pricing firms in the transportation equipment industry for three country pairs: Canada exporting to the United States, the United States exporting to Canada, and Japan exporting to (mainly) the United States.
Résumé: Selon la théorie voulant que les prix soient adaptés au marché (pricing-to-market theory), les entreprises monopolistiques ajusteraient les marges de profits applicables à leurs différents marchés d'exportation en réaction aux chocs de taux de change. Ces ajustements auraient ainsi pour effet de limiter les variations du prix des exportations. Par conséquent, les mouvements importants du taux de change nominal entre deux pays qui commercent ensemble ne se répercuteraient pas forcément dans leur intégralité sur le prix des importations. La plupart des résultats obtenus à l'appui de cette théorie proviennent de l'estimation de modèles d'équilibre partiel au moyen des moindres carrés ordinaires, des doubles moindres carrés ou d'une méthode faisant appel à une équation de correction des erreurs. Or, des travaux économétriques récents montrent que l'application de tests de Wald à certaines de ces estimations peut donner des résultats erronés en présence d'endogénéité ou d'instruments de piètre qualité. Dans l'étude dont il est question ici, les auteures ont recours à des tests de Monte-Carlo fondés sur la statistique du rapport des vraisemblances calculée selon une méthode à information limitée pour examiner la validité des résultats qui appuient cette théorie. Ces tests, qui ont été élaborés par Dufour et Khalaf (1998), sont relativement puissants, et, contrairement au test de Wald, leur niveau est également adéquat. Les auteures constatent que, dans la moitié des cas où le test de Wald n'avait pas entraîné le rejet de l'hypothèse nulle, le test de Monte-Carlo fondé sur la statistique du rapport des vraisemblances aboutit, lui, au rejet. L'adaptation des prix au marché ne serait donc pas aussi répandue qu'on le croyait jusqu'ici. En outre, les résultats obtenus étayent l'opinion voulant qu'un tel comportement soit observé au sein d'une même branche d'activité dans divers pays et que le pays exportateur détenant une part plus importante du marché puisse répercuter ses hausses de coûts plus facilement que les autres. Les auteures font appel au modèle de Marston (1990) aux fins de leur démonstration et analysent le comportement des entreprises qui exportent du matériel de transport. Elles étudient plus particulièrement les exportations touchant trois paires de pays : celles du Canada à destination des États-Unis, celles des États-Unis vers le Canada et celles du Japon à destination (principalement) des États-Unis.
Résumé: Selon la théorie voulant que les prix soient adaptés au marché (pricing-to-market theory), les entreprises monopolistiques ajusteraient les marges de profits applicables à leurs différents marchés d'exportation en réaction aux chocs de taux de change. Ces ajustements auraient ainsi pour effet de limiter les variations du prix des exportations. Par conséquent, les mouvements importants du taux de change nominal entre deux pays qui commercent ensemble ne se répercuteraient pas forcément dans leur intégralité sur le prix des importations. La plupart des résultats obtenus à l'appui de cette théorie proviennent de l'estimation de modèles d'équilibre partiel au moyen des moindres carrés ordinaires, des doubles moindres carrés ou d'une méthode faisant appel à une équation de correction des erreurs. Or, des travaux économétriques récents montrent que l'application de tests de Wald à certaines de ces estimations peut donner des résultats erronés en présence d'endogénéité ou d'instruments de piètre qualité. Dans l'étude dont il est question ici, les auteures ont recours à des tests de Monte-Carlo fondés sur la statistique du rapport des vraisemblances calculée selon une méthode à information limitée pour examiner la validité des résultats qui appuient cette théorie. Ces tests, qui ont été élaborés par Dufour et Khalaf (1998), sont relativement puissants, et, contrairement au test de Wald, leur niveau est également adéquat. Les auteures constatent que, dans la moitié des cas où le test de Wald n'avait pas entraîné le rejet de l'hypothèse nulle, le test de Monte-Carlo fondé sur la statistique du rapport des vraisemblances aboutit, lui, au rejet. L'adaptation des prix au marché ne serait donc pas aussi répandue qu'on le croyait jusqu'ici. En outre, les résultats obtenus étayent l'opinion voulant qu'un tel comportement soit observé au sein d'une même branche d'activité dans divers pays et que le pays exportateur détenant une part plus importante du marché puisse répercuter ses hausses de coûts plus facilement que les autres. Les auteures font appel au modèle de Marston (1990) aux fins de leur démonstration et analysent le comportement des entreprises qui exportent du matériel de transport. Elles étudient plus particulièrement les exportations touchant trois paires de pays : celles du Canada à destination des États-Unis, celles des États-Unis vers le Canada et celles du Japon à destination (principalement) des États-Unis.