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Abstract: The observed predictability of excess returns in equity and foreign exchange markets has largely been attributed to the presence of time-varying risk premiums in these markets. For example, excess equity returns were found to be explained by various financial and economic variables. Similarly, in the foreign exchange market, the forward rate was found not to be an unbiased predictor of the future spot rate, and excess foreign exchange returns were shown to be partially explained by other variables of the foreign exchange market, notably the forward premium. However, notwithstanding the extensive empirical evidence on the above, theoretical models of international asset pricing have not been entirely successful in producing equilibrium conditions that replicate the actual behaviour of the different asset moments in empirical tests for reasonable parameter values. In fact, these models had limited success despite either rich preference structures or general driving processes for the exogenous environment of the model. In this paper, we evaluate excess asset returns in equity and foreign exchange markets by combining generalized preferences to a heteroscedastic driving process in the same model. We do so by extending the international asset-pricing model of Bekaert, Hodrick, and Marshall (1997) in which the authors adopt disappointment-aversion-type preferences and a homoscedastic exogenous environment. We show that our very general framework, with plausible parameter values, is fairly successful in generating predictability and moment levels of excess returns that are consistent with the sample data.

Résumé: On attribue généralement la prévisibilité observée des excédents de rendement sur les marchés des actions et des changes à la présence de primes de risque variables sur ces marchés. Ainsi il s'est avéré possible d'expliquer les excédents de rendement sur les portefeuilles d'actions au moyen de diverses variables financières et économiques. De même, sur le marché des changes, le taux à terme ne s'est pas révélé un indicateur non biaisé du taux au comptant futur, car des études ont montré que d'autres variables, notamment la prime de risque à terme, peuvent rendre compte en partie de la présence d'excédents de rendement sur ce marché. En dépit des nombreuses études empiriques étayant ces résultats, les modèles théoriques d'évaluation des actifs internationaux ne parviennent pas à recréer entièrement les conditions d'équilibre permettant de reproduire le comportement effectif des différents moments des actifs dans des tests empiriques, et ce, pour des valeurs plausibles des paramètres. En fait, le succès de ces modèles est mitigé que les préférences soient de type « généralisées » ou qu'un processus d'impulsion assez général y soit défini pour les variables exogènes. Afin d'évaluer les excédents de rendement observés sur les marchés des actions et des changes, les auteurs de l'étude combinent une fonction d'utilité généralisée à un processus d'impulsion héréroscédastique au sein d'un modèle élargi qui s'inspire du modèle d'évaluation des actifs internationaux de Bekaert, Hodrick et Marshall (1997); ces derniers postulaient plutôt des préférences de type « aversion pour la déception » et un processus homoscédastique pour l'environnement exogène du modèle. Le cadre très général retenu par les auteurs réussit assez bien, pour des valeurs plausibles des paramètres, à prévoir et à générer des excédents de rendement dont les moments sont conformes à ceux calculés à partir de l'échantillon étudié.

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