Description
Abstract: In this paper, we develop a new way to test hypotheses about policy-makers' targets, and we implement that test for Canadian monetary policy. If, for example, the Bank of Canada is using interest rates to target an inflation rate of 2 per cent and there is an 8-quarter lag in the effect of the interest rate on inflation, then deviations of inflation from 2 per cent should be unforecastable and uncorrelated with any information in the Bank of Canada's information set lagged by 8 quarters. This would imply that empirical causality tests of monetary policy on inflation could be very misleading. Our test indicates that there was indeed a major change in the Bank of Canada's objectives about the time when formal inflation targets were announced.
Résumé: Les auteurs proposent une nouvelle façon de tester les hypothèses formulées au sujet des cibles visées par les autorités monétaires et appliquent leur test au cas canadien. Si, par exemple, l'instrument d'intervention de la Banque du Canada est le taux d'intérêt, que celle-ci vise un taux d'inflation de 2 % et que le taux d'intérêt met huit trimestres à agir sur le taux d'inflation, les écarts de l'inflation observée par rapport à la cible devraient être imprévisibles et ne pas être corrélés avec l'information, retardée de huit trimestres, à la disposition des autorités monétaires. Cette façon de procéder implique que l'on ne pourrait se fier aux tests empiriques servant à vérifier l'effet de causalité de la politique monétaire sur l'inflation. Selon les résultats du test effectué par les auteurs, un changement important serait en effet survenu dans les objectifs de la Banque du Canada à peu près au moment où cette dernière a annoncé l'établissement de cibles explicites en matière d'inflation.
Résumé: Les auteurs proposent une nouvelle façon de tester les hypothèses formulées au sujet des cibles visées par les autorités monétaires et appliquent leur test au cas canadien. Si, par exemple, l'instrument d'intervention de la Banque du Canada est le taux d'intérêt, que celle-ci vise un taux d'inflation de 2 % et que le taux d'intérêt met huit trimestres à agir sur le taux d'inflation, les écarts de l'inflation observée par rapport à la cible devraient être imprévisibles et ne pas être corrélés avec l'information, retardée de huit trimestres, à la disposition des autorités monétaires. Cette façon de procéder implique que l'on ne pourrait se fier aux tests empiriques servant à vérifier l'effet de causalité de la politique monétaire sur l'inflation. Selon les résultats du test effectué par les auteurs, un changement important serait en effet survenu dans les objectifs de la Banque du Canada à peu près au moment où cette dernière a annoncé l'établissement de cibles explicites en matière d'inflation.