Description
Abstract: This paper uses Tobit models and data for union contracts to examine the extent of downward nominal-wage rigidity in Canada. To be consistent with important stylized facts, the models allow the variance of the notional wage-change distribution to be time-varying and test for menu-cost effects.
The empirical results confirm the importance of using a general specification with a time-changing variance and menu-cost effects. The variance of the notional distribution fell as inflation trended downward over the sample period, and there is evidence that menu-cost effects cause some contracts to have wage freezes rather than small wage increases. Each of these features reduces the estimated effect of rigidity on wage growth. The estimated net effect of downward rigidity and menu costs in the 1990s is approximately 0.4 percentage points for the average wage change in the first year of contracts, and less than 0.1 percentage point for the average annual change over the lifetime of contracts. On balance, the evidence suggests that the long-run trade-off between inflation and the unemployment rate is close to vertical at inflation rates of 2 per cent or more if productivity growth is near the average in recent decades.
Résumé: Les auteurs utilisent les chiffres des accords salariaux et des modèles tobit pour étudier le degré de rigidité à la baisse des salaires nominaux au Canada. S'inspirant des principaux faits stylisés, ils permettent à la variance de la distribution théorique des variations salariales de fluctuer dans le temps et font intervenir dans leurs modèles les coûts d'étiquetage afin d'en déterminer l'influence. Les résultats empiriques confirment qu'il est important d'utiliser une formulation générale qui admette une variance dynamique et tienne compte de l'effet possible des coûts d'étiquetage. La variance de la distribution théorique a diminué durant la période d'estimation alors que l'inflation accusait un recul, et il semble bien que les coûts d'étiquetage expliquent la présence de gels au lieu de faibles hausses de la rémunération dans certains cas. Chacun de ces facteurs réduit l'incidence estimative de la rigidité sur la croissance des salaires. Les auteurs estiment l'effet net de la rigidité à la baisse et des coûts d'étiquetage durant les années 1990 à environ 0,4 point de pourcentage pour ce qui est de la variation salariale moyenne enregistrée durant la première année de l'accord et à moins de 0,1 point dans le cas de la variation annuelle moyenne calculée sur la durée totale de l'accord. Les résultats donnent à penser que la courbe décrivant l'arbitrage à long terme entre l'inflation et le taux de chômage est quasi verticale lorsque le taux d'inflation se situe à 2 % ou plus, pour autant que la croissance de la productivité se maintienne autour de la moyenne observée ces dernières décennies.
Résumé: Les auteurs utilisent les chiffres des accords salariaux et des modèles tobit pour étudier le degré de rigidité à la baisse des salaires nominaux au Canada. S'inspirant des principaux faits stylisés, ils permettent à la variance de la distribution théorique des variations salariales de fluctuer dans le temps et font intervenir dans leurs modèles les coûts d'étiquetage afin d'en déterminer l'influence. Les résultats empiriques confirment qu'il est important d'utiliser une formulation générale qui admette une variance dynamique et tienne compte de l'effet possible des coûts d'étiquetage. La variance de la distribution théorique a diminué durant la période d'estimation alors que l'inflation accusait un recul, et il semble bien que les coûts d'étiquetage expliquent la présence de gels au lieu de faibles hausses de la rémunération dans certains cas. Chacun de ces facteurs réduit l'incidence estimative de la rigidité sur la croissance des salaires. Les auteurs estiment l'effet net de la rigidité à la baisse et des coûts d'étiquetage durant les années 1990 à environ 0,4 point de pourcentage pour ce qui est de la variation salariale moyenne enregistrée durant la première année de l'accord et à moins de 0,1 point dans le cas de la variation annuelle moyenne calculée sur la durée totale de l'accord. Les résultats donnent à penser que la courbe décrivant l'arbitrage à long terme entre l'inflation et le taux de chômage est quasi verticale lorsque le taux d'inflation se situe à 2 % ou plus, pour autant que la croissance de la productivité se maintienne autour de la moyenne observée ces dernières décennies.