Description
Abstract: This study examines the effect of nominal-wage rigidities on wage growth in Canada using a hazard model and micro data for union contracts. The hazard model is specified in a way that allows considerable flexibility in the shape of the estimated notional wage-change distribution. This notional distribution is compared with the observed distribution to estimate the net effect of downward nominal-wage rigidity and menu costs on wage growth. Estimates from alternative versions of the model suggest that the net effect on the average annual growth rate of wages was in the range of 0.10 to 0.18 percentage points in the unionized private sector during the low-inflation period of the 1990s.
Résumé: L'auteur examine l'effet de la rigidité des salaires nominaux sur la croissance des salaires au Canada en faisant appel à un modèle de survie et aux microdonnées se rapportant aux conventions collectives. Le modèle de survie est formulé de manière à permettre une très grande souplesse dans la forme de la distribution théorique des variations salariales que l'on tente d'estimer. L'auteur compare la distribution théorique estimée à la distribution observée afin d'évaluer l'incidence nette de la rigidité à la baisse des rémunérations nominales et de la présence de coûts d'étiquetage sur la progression des salaires. Selon les estimations obtenues à partir de différentes variantes du modèle, l'effet net de ces deux facteurs sur le taux de croissance annuel moyen de la rémunération aurait été de l'ordre de 0,10 à 0,18 point de pourcentage dans les entreprises syndiquées du secteur privé durant la période de faible inflation des années 1990.
Résumé: L'auteur examine l'effet de la rigidité des salaires nominaux sur la croissance des salaires au Canada en faisant appel à un modèle de survie et aux microdonnées se rapportant aux conventions collectives. Le modèle de survie est formulé de manière à permettre une très grande souplesse dans la forme de la distribution théorique des variations salariales que l'on tente d'estimer. L'auteur compare la distribution théorique estimée à la distribution observée afin d'évaluer l'incidence nette de la rigidité à la baisse des rémunérations nominales et de la présence de coûts d'étiquetage sur la progression des salaires. Selon les estimations obtenues à partir de différentes variantes du modèle, l'effet net de ces deux facteurs sur le taux de croissance annuel moyen de la rémunération aurait été de l'ordre de 0,10 à 0,18 point de pourcentage dans les entreprises syndiquées du secteur privé durant la période de faible inflation des années 1990.