Description
Abstract: This paper relies on simple vector autoregressions to investigate the monetary transmission mechanism in broad sectors of the Canadian economy. Two types of disaggregation are considered: one at the level of final expenditures, and one at the level of production. At the level of final expenditures, it is found that a monetary contraction affects exports relatively quickly, and it affects investment much more substantially than the consumption of goods, while it does not seem to affect services. Not surprisingly, durables respond much more substantially than semi-durables to a monetary contraction, while non-durables do not respond significantly. At the level of production, following a monetary contraction, construction reaches the trough of the cycle first, although, cumulatively, manufacturing reacts twice as strongly. The response of the service sector is significant, but it lags manufacturing.
Résumé: Les auteurs font appel à de simples vecteurs autorégressifs pour étudier les effets de la politique monétaire dans les grands secteurs de l'économie canadienne. Ils examinent les données aux niveaux de la consommation finale et de la production. Un examen de la consommation finale révèle qu'une contraction monétaire se répercute sur les exportations assez rapidement et a une incidence bien plus prononcée sur l'investissement que sur la consommation de biens, sans influer apparemment sur la consommation de services. Conformément aux attentes, la consommation de biens durables réagit davantage à une contraction monétaire que celle de biens semi-durables, alors que celle de biens non durables n'y réagit pas de façon notable. En ce qui concerne la production, le secteur de la construction est le premier à toucher le creux du cycle après une contraction monétaire, mais la réaction cumulative dans le secteur de la fabrication est du double. Dans ce cas-ci, le secteur tertiaire réagit à la contraction, mais moins rapidement que le secteur de la fabrication.
Résumé: Les auteurs font appel à de simples vecteurs autorégressifs pour étudier les effets de la politique monétaire dans les grands secteurs de l'économie canadienne. Ils examinent les données aux niveaux de la consommation finale et de la production. Un examen de la consommation finale révèle qu'une contraction monétaire se répercute sur les exportations assez rapidement et a une incidence bien plus prononcée sur l'investissement que sur la consommation de biens, sans influer apparemment sur la consommation de services. Conformément aux attentes, la consommation de biens durables réagit davantage à une contraction monétaire que celle de biens semi-durables, alors que celle de biens non durables n'y réagit pas de façon notable. En ce qui concerne la production, le secteur de la construction est le premier à toucher le creux du cycle après une contraction monétaire, mais la réaction cumulative dans le secteur de la fabrication est du double. Dans ce cas-ci, le secteur tertiaire réagit à la contraction, mais moins rapidement que le secteur de la fabrication.