Description
Abstract: In recent years, there has been a lot of interest in Taylor-type rules. Evidence in the literature suggests that Taylor-type rules are optimal in a number of models and are fairly robust across different models. The reaction function in the Bank of Canada's Quarterly Projection Model (QPM) is an inflation-forecast-based (IFB) rule. A number of studies have suggested, however, that the optimality of IFB rules is very model-specific. Given this and concerns about model uncertainty, it seems logical to assess the performance of Taylor-type reaction functions in QPM. Therefore, we compare QPM's IFB rule with a simple Taylor rule as well as with two rules that include open-economy elements. Overall, our results suggest that Taylor-type rules do not perform well in QPM compared with the base-case IFB rule, since they are associated with significantly higher variabilities of inflation, output, and interest rates. However, of the Taylor-type rules considered, we find that a simple rule with a coefficient of 2 on the contemporaneous inflation gap (versus 0.5 in Taylor's original rule) and a coefficient of 0.5 on the output gap is the most appropriate. Furthermore, the gains from using open-economy rules seem to be limited.
Résumé: Les règles de Taylor suscitent un regain d'intérêt depuis quelques années. D'après la littérature empirique, ces règles seraient optimales dans un certain nombre de modèles et assez peu sensibles aux changements de spécification. La fonction de réaction retenue dans le Modèle trimestriel de prévision (MTP) de la Banque du Canada est une règle fondée sur l'inflation prévue. Un certain nombre d'études indiquent toutefois que l'efficacité des règles de ce genre dépend beaucoup du modèle. À la lumière de ce constat et compte tenu de l'incertitude relative à la formulation appropriée du modèle, il paraît logique d'évaluer l'efficacité des fonctions de réaction inspirées de règles de Taylor dans le MTP. Les auteurs comparent donc la règle actuelle basée sur l'inflation prévue à une règle de Taylor simple ainsi qu'à deux autres règles adaptées à un cadre d'économie ouverte. Les règles de Taylor se comportent moins bien que la règle utilisée présentement dans le scénario de base du MTP : elles s'accompagnent en effet d'une variabilité nettement plus élevée de l'inflation, de la production et des taux d'intérêt. Parmi les règles de Taylor examinées, celle qui donne les meilleurs résultats est une règle simple où le coefficient de l'écart d'inflation contemporain est 2 (plutôt que 0,5 dans la règle proposée initialement par Taylor) et le coefficient de l'écart de production est 0,5. En outre, l'emploi de règles adaptées à un cadre d'économie ouverte ne semble procurer que des gains limités.
Résumé: Les règles de Taylor suscitent un regain d'intérêt depuis quelques années. D'après la littérature empirique, ces règles seraient optimales dans un certain nombre de modèles et assez peu sensibles aux changements de spécification. La fonction de réaction retenue dans le Modèle trimestriel de prévision (MTP) de la Banque du Canada est une règle fondée sur l'inflation prévue. Un certain nombre d'études indiquent toutefois que l'efficacité des règles de ce genre dépend beaucoup du modèle. À la lumière de ce constat et compte tenu de l'incertitude relative à la formulation appropriée du modèle, il paraît logique d'évaluer l'efficacité des fonctions de réaction inspirées de règles de Taylor dans le MTP. Les auteurs comparent donc la règle actuelle basée sur l'inflation prévue à une règle de Taylor simple ainsi qu'à deux autres règles adaptées à un cadre d'économie ouverte. Les règles de Taylor se comportent moins bien que la règle utilisée présentement dans le scénario de base du MTP : elles s'accompagnent en effet d'une variabilité nettement plus élevée de l'inflation, de la production et des taux d'intérêt. Parmi les règles de Taylor examinées, celle qui donne les meilleurs résultats est une règle simple où le coefficient de l'écart d'inflation contemporain est 2 (plutôt que 0,5 dans la règle proposée initialement par Taylor) et le coefficient de l'écart de production est 0,5. En outre, l'emploi de règles adaptées à un cadre d'économie ouverte ne semble procurer que des gains limités.