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Abstract: This paper investigates the effects of financial market consolidation on risk capital allocation in a financial institution and the implications for market liquidity in dealership markets. We show that an increase in financial market consolidation can have ambiguous effects on liquidity in foreign exchange and government securities markets. The framework employed assumes that financial institutions use risk-management tools (for example, value-at-risk) in the allocation of risk capital. Capital is determined at the firm level and allocated among separate business lines, or divisions. The ability of market-makers to supply liquidity is influenced by their risk-bearing capacity, which is directly related to the amount of risk capital allocated to this activity. A model of inter-dealer trading is developed that is similar to the framework of Volger (1997). However, we allow for heterogeneity among dealers with respect to their risk-bearing capacity. The allocation of risk capital within financial institutions has implications for the types of mergers among financial institutions that can be beneficial for market quality. This effect depends on the correlation among cash flows from business activities that the newly merged financial institution will engage in. A negative correlation between market-making and the new activities of a merged firm suggests the possibility of increased market liquidity. Our results suggest that, when faced with a proposed merger between financial institutions, policy-makers and regulators would want to examine the correlations among division cash flows.

Résumé: Les auteurs analysent les effets de l'intégration des marchés financiers sur la répartition du capital de risque au sein d'une institution financière ainsi que ses implications pour la liquidité des marchés de courtiers. Ils montrent qu'une intégration accrue des marchés financiers peut avoir une incidence ambiguë sur la liquidité des marchés des changes et des titres d'État. Leur cadre d'analyse part du principe que les institutions financières ont recours à des outils de gestion du risque (p. ex., la valeur exposée au risque) pour répartir le capital de risque. Le montant du capital est déterminé pour l'ensemble de l'institution et réparti parmi les différents secteurs d'activité. Le degré de liquidité que peuvent assurer les teneurs de marché est fonction de leur capacité à supporter des risques, laquelle dépend directement du montant de capital de risque alloué à la tenue de marché. Le modèle à l'aide duquel les auteurs formalisent le marché des courtiers s'apparente à celui de Volger (1997), mais la capacité de supporter des risques peut y varier d'un courtier à l'autre. La répartition du capital de risque au sein d'une institution financière a une incidence sur les types de fusions susceptibles de favoriser la qualité du marché. Cette incidence dépend de la corrélation entre les flux de trésorerie liés aux activités commerciales dans lesquelles s'engagera l'institution financière nouvellement fusionnée. Une corrélation négative entre la tenue de marché et les nouvelles activités d'une société issue d'une fusion laisse entrevoir une amélioration possible de la liquidité du marché. Les auteurs en concluent que les décideurs et les organismes de réglementation pourraient avoir intérêt, lorsqu'ils examinent un projet de fusion d'institutions financières, à considérer les corrélations entre les flux de trésorerie des différents secteurs d'activité.

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