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Abstract: This paper examines the predictive power of credit spreads from the corporate bond market. The high-yield bond spread and investment-grade spread can explain 68 per cent and 42 per cent of output variations one year ahead, while the term spread based on government debts can explain only 12 per cent of them. For output forecasts up to one year ahead, the corporate bond spreads also outperform popular indicators such as the paper-bill spread, federal funds rate, consumer sentiment index, Conference Board leading indicator, and the Standard & Poor's index both in-sample and out-of-sample. The forecasts from the high-yield spread are more accurate than those from the investment-grade spreads. For forecasts beyond the one-year horizon, the term spread and the federal funds rate dominate the corporate spreads. The author finds that linear models based on stock market movements, the risk-free short rate, and the term spread can explain only 7 per cent of the variations in the high-yield spread. The credit channel theory in monetary economics suggests that the functional form should be non-linear. Statistical tests reject the linearity assumption for both corporate spreads in favour of a threshold non-linear specification that is consistent with the credit channel theory. The threshold models explain 63 per cent of the variations in the high-yield spread and 75 per cent of the variations in the investment-grade spread.

Résumé: L'auteur se penche sur le pouvoir prédictif des écarts de taux observés sur le marché des obligations de sociétés. Les écarts relatifs aux obligations à rendement élevé et aux obligations de bonne qualité peuvent expliquer respectivement 68 et 42 % des variations de la production à l'horizon de un an, tandis que le différentiel d'intérêt entre les titres d'État à long terme et à court terme n'en explique que 12 %. Lorsque l'horizon de prévision est de un an ou moins, les écarts de taux sur les obligations de sociétés surclassent également les indicateurs couramment utilisés, comme l'écart entre le taux du papier commercial et celui des bons du Trésor, le taux des fonds fédéraux, l'indice des attitudes des consommateurs, l'indicateur avancé du Conference Board et l'indice Standard & Poor's, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'échantillon. Les prévisions s'avèrent plus justes lorsqu'elles reposent sur les écarts de taux relatifs aux obligations à rendement élevé plutôt qu'aux obligations de bonne qualité. Cependant, dans le cas des horizons d'au-delà de un an, le différentiel d'intérêt sur titres d'État et le taux des fonds fédéraux sont plus utiles que les écarts de taux relatifs aux obligations de sociétés. L'auteur constate que les modèles linéaires fondés sur les variations du marché boursier, le taux sûr à court terme et le différentiel d'intérêt sur titres d'État ne peuvent expliquer que 7 % des variations de l'écart relatif aux titres à rendement élevé. La théorie du canal du crédit, en économie monétaire, donne à penser que la forme fonctionnelle devrait être non linéaire. Les tests statistiques réfutent l'hypothèse de linéarité pour les deux écarts relatifs aux obligations de sociétés, au profit d'une spécification non linéaire à seuil conforme à la théorie du canal de crédit. Les modèles à seuil expliquent 63 % des variations des écarts dans le cas des obligations à rendement élevé et 75 % de ces variations dans le cas des obligations de bonne qualité.

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