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Abstract: Previous studies on whether the nature of the exchange rate regime influences a country's medium-term growth performance have been based on a tripartite classification scheme that distinguishes between pegged, intermediate, and flexible exchange rate regimes. This classification scheme, however, leads to a situation where two of the categories (intermediate and flexible) characterize solely the exchange rate regime, whereas the third (pegged) characterizes both the exchange rate regime and the monetary policy framework. We believe that the failure to account for this discrepancy may result in an inaccurate assessment of the effects of alternative exchange rate regimes on economic growth. Our study refines this classification scheme by accounting for different monetary policy frameworks. We estimate the impact of exchange rate arrangements on growth in a panel-data set of 60 countries over the period from 1973 to 1998 using a dynamic generalized method of moments estimation technique. We find evidence that exchange rate regimes characterized by a monetary policy anchor, whether they are pegged, intermediate, or flexible, exert a positive influence on economic growth. We also find evidence that intermediate/flexible regimes without an anchor are detrimental for growth. Our results thus suggest that it is the presence of a strong monetary policy framework, rather than the type of exchange rate regime per se, that is important for economic growth. Furthermore, our work emphasizes the importance of considering the monetary policy framework that accompanies the exchange rate arrangement when assessing the macroeconomic performance of alternative exchange rate regimes.

Résumé: Les études précédentes sur les liens entre le type de régime de change et la croissance économique à moyen terme d'un pays s'appuyaient sur une typologie en trois volets, qui établissait une distinction entre régime de changes fixes, régime de changes flottants et régime intermédiaire. Cette typologie présente toutefois la particularité que deux des catégories (régime intermédiaire et changes flottants) caractérisent uniquement le régime de change, alors que la troisième (changes fixes) décrit à la fois le régime de change et le cadre de conduite de la politique monétaire. Selon Bailliu, Lafrance et Perrault, passer outre à cette particularité risque de fausser l'évaluation des effets qu'ont les différents régimes de change sur la croissance économique. C'est pourquoi les auteurs ont mis au point une typologie qui englobe différents cadres de politique monétaire. Ils estiment l'incidence du régime de change sur la croissance d'après des données longitudinales relatives à 60 pays pour la période allant de 1973 à 1998, en recourant à une application dynamique de la méthode des moments généralisés. Ils constatent que les régimes de change assortis d'un point d'ancrage aux fins de la conduite de la politique monétaire, qu'il s'agisse de régimes de changes fixes ou flottants ou de régimes intermédiaires, exercent une influence positive sur la croissance. Par ailleurs, ils remarquent que les régimes de changes flottants ou les régimes intermédiaires dépourvus de point d'ancrage nuisent à la croissance. Les résultats de l'étude permettent donc de croire que la présence d'un cadre de politique monétaire solide, plutôt que le régime de change comme tel, est un facteur déterminant de l'expansion économique. En outre, l'étude fait ressortir combien il importe de considérer le cadre de politique monétaire qui accompagne le régime de change lorsque l'on évalue les effets de ce régime sur la tenue globale de l'économie.

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