Description
Abstract: This paper shows that if the Bank of Canada is optimally adjusting its monetary policy instrument in response to inflation indicators to target 2 per cent inflation at a two-year horizon, then deviations of inflation from 2 per cent represent the Bank's forecast errors, and should be uncorrelated with its information set, which includes two-year lagged values of the instrument and the indicators. Positive or negative correlations are evidence of systematic errors in monetary policy. The econometric evidence suggests that, over the past decade, the Bank has, on average, responded optimally to indicators of inflation, being neither too aggressive nor too timid in raising or cutting the overnight rate. While responding optimally on average, however, the Bank has not responded optimally to each individual indicator. The Bank systematically overreacted to some indicators and underreacted to others. Correcting these errors could improve inflation targeting in Canada.
Résumé: Cette étude montre que si la Banque du Canada règle de façon optimale son instrument d'intervention à la lumière des indicateurs de l'inflation, afin de viser un taux d'accroissement des prix de 2 % à un horizon de deux ans, les écarts de l'inflation par rapport à cette cible représentent dans ce cas les erreurs de prévision de la Banque et ne devraient pas être corrélés avec les informations à la disposition de celle-ci, y compris les valeurs de l'instrument et des indicateurs retardées de deux ans. Des corrélations positives ou négatives témoignent de la présence d'erreurs systématiques dans la formulation de la politique monétaire. Les résultats économétriques laissent croire que, au cours des dix dernières années, la Banque a généralement réagi de façon optimale à l'ensemble des indicateurs de l'inflation, les majorations ou diminutions du taux cible du financement à un jour auxquelles elle a procédé n'ayant été ni trop fortes, ni trop faibles. Toutefois, on ne peut en dire autant de sa réaction à ces indicateurs considérés isolément. En effet, les mesures prises par l'institution ont été systématiquement excessives face à certains indicateurs, et insuffisantes face à d'autres. En corrigeant ces erreurs, la Banque pourrait améliorer l'efficacité de sa stratégie de maîtrise de l'inflation.
Résumé: Cette étude montre que si la Banque du Canada règle de façon optimale son instrument d'intervention à la lumière des indicateurs de l'inflation, afin de viser un taux d'accroissement des prix de 2 % à un horizon de deux ans, les écarts de l'inflation par rapport à cette cible représentent dans ce cas les erreurs de prévision de la Banque et ne devraient pas être corrélés avec les informations à la disposition de celle-ci, y compris les valeurs de l'instrument et des indicateurs retardées de deux ans. Des corrélations positives ou négatives témoignent de la présence d'erreurs systématiques dans la formulation de la politique monétaire. Les résultats économétriques laissent croire que, au cours des dix dernières années, la Banque a généralement réagi de façon optimale à l'ensemble des indicateurs de l'inflation, les majorations ou diminutions du taux cible du financement à un jour auxquelles elle a procédé n'ayant été ni trop fortes, ni trop faibles. Toutefois, on ne peut en dire autant de sa réaction à ces indicateurs considérés isolément. En effet, les mesures prises par l'institution ont été systématiquement excessives face à certains indicateurs, et insuffisantes face à d'autres. En corrigeant ces erreurs, la Banque pourrait améliorer l'efficacité de sa stratégie de maîtrise de l'inflation.