Description
Abstract: Using interest rate yield spreads to explain changes in inflation, we investigate whether such relationships can be modelled using two-regime threshold models. Implementing a robust test to detect evidence of a threshold, we find that the hypothesis of linearity is generally rejected. For the United States, we find that the inflation-spread relationship at most horizons is more pronounced when the yield curve is inverted, which is usually associated with periods of tight monetary policy. This implies that monetary policy may have an asymmetric effect on inflation. Curiously, the pattern of asymmetry in Canada appears to operate in the opposite direction, with expansionary policies having a relatively greater impact on inflation than tighter policies.
Résumé: Dans ce document de travail, l'auteur cherche à déterminer, à l'aide de modèles à seuil à deux régimes, s'il est possible de formaliser une relation liant les variations de l'inflation aux écarts de taux de rendement. L'application d'un test robuste pour détecter l'existence d'un seuil entraîne généralement le rejet de l'hypothèse de linéarité. L'auteur constate qu'à la plupart des horizons, la relation entre les écarts de taux de rendement et les variations de l'inflation aux États-Unis est plus prononcée lorsqu'il y a inversion de la courbe de rendement, phénomène que l'on observe habituellement quand la politique monétaire est restrictive. Ces résultats impliquent de possibles effets asymétriques de la politique monétaire sur l'inflation. Curieusement, l'asymétrie semble agir en sens opposé au Canada, où une politique monétaire expansionniste a une incidence relativement plus forte sur l'inflation qu'une politique restrictive.
Résumé: Dans ce document de travail, l'auteur cherche à déterminer, à l'aide de modèles à seuil à deux régimes, s'il est possible de formaliser une relation liant les variations de l'inflation aux écarts de taux de rendement. L'application d'un test robuste pour détecter l'existence d'un seuil entraîne généralement le rejet de l'hypothèse de linéarité. L'auteur constate qu'à la plupart des horizons, la relation entre les écarts de taux de rendement et les variations de l'inflation aux États-Unis est plus prononcée lorsqu'il y a inversion de la courbe de rendement, phénomène que l'on observe habituellement quand la politique monétaire est restrictive. Ces résultats impliquent de possibles effets asymétriques de la politique monétaire sur l'inflation. Curieusement, l'asymétrie semble agir en sens opposé au Canada, où une politique monétaire expansionniste a une incidence relativement plus forte sur l'inflation qu'une politique restrictive.