Description
Abstract: A basic neoclassical model of production is often used to assess the contribution of investment to output growth. In the model, investment raises the capital stock and output growth increases in proportion to the growth in capital. It has been argued, however, that computers, as a "general purpose technology," lead to process innovations and facilitate organizational coinvestments. Since there may be a learning period before firms realize the full potential of the new technology and begin to implement new processes, there may be a lag between the growth in investment and its benefits. In fact, during periods of rapid adoption of new technologies and equipment, firms may incur adjustment costs and struggle to maintain previous levels of output. Using aggregate annual Canadian data from 1961 to 2001, the author explores the magnitude of the effect that investment in new technology, in the form of new computer hardware, can have on output growth. He finds that such investment has a positive effect on output growth that cannot be explained by growth in inputs. This effect, however, is not instantaneous and is strongest only three years after the initial investment. Furthermore, the author's findings suggest that the effect of computer hardware investment has grown over time.
Résumé: On a souvent recours à un modèle néoclassique de base de la production pour évaluer la contribution des investissements à la croissance de la production. Dans ce modèle, les investissements engendrent une hausse du stock de capital, et la croissance de la production s'accélère dans la même proportion que celle du capital. On a néanmoins fait valoir que l'informatique, en tant que « technologie d'application générale », ouvre la voie à des innovations de procédé et favorise les coinvestissements dans l'organisation de la production. Puisqu'il peut y avoir un temps d'apprentissage avant que les entreprises réalisent pleinement le potentiel des nouvelles technologies et qu'elles commencent à mettre en oeuvre de nouveaux procédés, il s'ensuit, le cas échéant, un décalage entre la croissance des investissements et celle des profits. Durant les périodes d'adoption rapide de nouveaux matériels et technologies, il se peut même que les entreprises aient à subir d'importants coûts d'ajustement et qu'elles éprouvent des difficultés à maintenir leur production aux niveaux antérieurs. En se fondant sur des données agrégées relatives à l'économie canadienne pour les années 1961 à 2001, l'auteur étudie l'incidence des investissements dans les nouvelles technologies — en l'occurrence ceux visant l'achat de nouveau matériel informatique — sur la croissance de la production. Il constate que ces investissements ont un effet positif sur la croissance de la production et que celui-ci n'est pas lié à l'augmentation des facteurs de production. Cet effet n'est toutefois pas instantané et atteint son apogée seulement trois ans après l'investissement initial. De plus, les résultats de l'étude donnent à penser que l'incidence des investissements en matériel informatique s'accroît avec le temps.
Résumé: On a souvent recours à un modèle néoclassique de base de la production pour évaluer la contribution des investissements à la croissance de la production. Dans ce modèle, les investissements engendrent une hausse du stock de capital, et la croissance de la production s'accélère dans la même proportion que celle du capital. On a néanmoins fait valoir que l'informatique, en tant que « technologie d'application générale », ouvre la voie à des innovations de procédé et favorise les coinvestissements dans l'organisation de la production. Puisqu'il peut y avoir un temps d'apprentissage avant que les entreprises réalisent pleinement le potentiel des nouvelles technologies et qu'elles commencent à mettre en oeuvre de nouveaux procédés, il s'ensuit, le cas échéant, un décalage entre la croissance des investissements et celle des profits. Durant les périodes d'adoption rapide de nouveaux matériels et technologies, il se peut même que les entreprises aient à subir d'importants coûts d'ajustement et qu'elles éprouvent des difficultés à maintenir leur production aux niveaux antérieurs. En se fondant sur des données agrégées relatives à l'économie canadienne pour les années 1961 à 2001, l'auteur étudie l'incidence des investissements dans les nouvelles technologies — en l'occurrence ceux visant l'achat de nouveau matériel informatique — sur la croissance de la production. Il constate que ces investissements ont un effet positif sur la croissance de la production et que celui-ci n'est pas lié à l'augmentation des facteurs de production. Cet effet n'est toutefois pas instantané et atteint son apogée seulement trois ans après l'investissement initial. De plus, les résultats de l'étude donnent à penser que l'incidence des investissements en matériel informatique s'accroît avec le temps.