Description
Abstract: The types of contracts that arise in a typical vertical manufacturer–retailer relationship are more sophisticated than usually assumed in standard macroeconomic models. In addition to setting per-unit prices, manufacturers and retailers revert to non-linear pricing and non-price instruments. These instruments or contracts are referred to as vertical restraints and can take the form of franchise fees, resale-price maintenance, exclusive dealing, exclusive territories, and slotting allowances. The use and the effects of one type of instrument versus another depend crucially on specific market assumptions upstream and downstream and on the division of bargaining power between manufacturers and retailers. The author surveys the industrial organization literature on retail pricing and shows that vertical restraint instruments have important effects on producer and consumer prices, market structure, efficiency, and welfare. Some potentially important macroeconomic implications of vertical restraints are suggested.
Résumé: La relation verticale entre fabricants et détaillants donne lieu à des types de contrats plus complexes que ceux qui sont généralement postulés dans les modèles macroéconomiques courants. Fabricants et détaillants ne font pas que fixer des prix unitaires, ils recourent aussi à une tarification non linéaire et à des modalités non tarifaires. Ces modalités contractuelles constituent ce qu'on appelle des contraintes verticales et peuvent inclure le paiement de redevances de franchisage, l'imposition de prix de revente plafond ou plancher, la signature d'accords de vente exclusive et d'exclusivité territoriale ou le versement de frais de référencement. Le choix d'un type de contrainte de préférence à un autre et ses répercussions dépendent avant tout des hypothèses formulées concernant la structure du marché, en amont comme en aval, et du rapport de forces entre fabricants et détaillants. L'auteure brosse un tableau de ce que la littérature relative à l'organisation industrielle nous apprend sur l'établissement des prix de détail. Elle montre que les contraintes verticales ont un effet notable sur les prix à la production et à la consommation, de même que sur la structure du marché, l'efficience et le bien-être. Elle relève aussi d'autres implications susceptibles de revêtir de l'importance sur le plan macroéconomique.
Résumé: La relation verticale entre fabricants et détaillants donne lieu à des types de contrats plus complexes que ceux qui sont généralement postulés dans les modèles macroéconomiques courants. Fabricants et détaillants ne font pas que fixer des prix unitaires, ils recourent aussi à une tarification non linéaire et à des modalités non tarifaires. Ces modalités contractuelles constituent ce qu'on appelle des contraintes verticales et peuvent inclure le paiement de redevances de franchisage, l'imposition de prix de revente plafond ou plancher, la signature d'accords de vente exclusive et d'exclusivité territoriale ou le versement de frais de référencement. Le choix d'un type de contrainte de préférence à un autre et ses répercussions dépendent avant tout des hypothèses formulées concernant la structure du marché, en amont comme en aval, et du rapport de forces entre fabricants et détaillants. L'auteure brosse un tableau de ce que la littérature relative à l'organisation industrielle nous apprend sur l'établissement des prix de détail. Elle montre que les contraintes verticales ont un effet notable sur les prix à la production et à la consommation, de même que sur la structure du marché, l'efficience et le bien-être. Elle relève aussi d'autres implications susceptibles de revêtir de l'importance sur le plan macroéconomique.