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Abstract: The authors use simple new finite-sample methods to test the empirical relevance of the New Keynesian Phillips curve (NKPC) equation. Unlike tests based on the generalized method of moments, the generalized Anderson-Rubin (1949) tests are immune to the presence of weak instruments and allow, by construction, the identification status of a model to be assessed. The authors illustrate their results using GalÍ and Gertler's (1999) NKPC specifications and data, as well as a survey-based inflation-expectation series from the Federal Reserve Bank of Philadelphia. The test the authors use rejects GalÍ and Gertler's estimates (conditional on the latters' choice of instruments). Nevertheless, and in contrast with results obtained by Ma (2002), the authors do obtain relatively informative confidence sets. This provides support for NKPC equations and illustrates the usefulness of using exact procedures in estimations based on instrumental variables. The authors' results also reveal that the least well-identified parameter is w; namely, the proportion of firms that do not adjust their prices in period t.

Résumé: Les auteures font appel aux nouvelles méthodes d'inférence simples adaptées aux échantillons finis pour tester la validité empirique de la nouvelle courbe de Phillips keynésienne. Contrairement aux tests fondés sur la méthode des moments généralisés, les tests généralisés d'Anderson-Rubin (1949) ne sont pas sensibles à la présence de variables instrumentales médiocres et permettent, de par leur construction, d'évaluer la qualité de l'identification d'un modèle. Aux fins de leur démonstration, les auteures utilisent les données de GalÍ et Gertler (1999) et la formulation que ceux-ci proposent pour la nouvelle courbe de Phillips keynésienne, ainsi que les données d'une enquête de la Banque fédérale de réserve de Philadelphie sur les attentes d'inflation. Le test appliqué par les auteures conduit au rejet des estimations de GalÍ et Gertler, du moins pour le même ensemble de variables instrumentales. En revanche, les intervalles de confiance qu'elles obtiennent pour les paramètres sont relativement étroits, ce qui tranche avec les résultats de Ma (2002) et accrédite la validité de la nouvelle courbe de Phillips keynésienne. Il semble donc que l'emploi d'une procédure d'estimation exacte soit utile lorsqu'on a recours à des variables instrumentales. De tous les paramètres examinés par les auteures, le moins bien identifié est w, soit le pourcentage d'entreprises qui ne rajustent pas leurs prix à la période t.

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