Description
Abstract: The authors describe a new view of cross-listing that links the impact on firm valuation to the firm's ability to develop an active secondary market for its shares in the U.S. markets. Contrary to previous research, cross-listing may not provide benefits for all firms, even when those firms meet the highest regulatory requirements for disclosure and supervision. When cross-listed firms are divided into two groups on the basis of their share turnover in the home market relative to the U.S. market, the firms that develop active trading in the U.S. market experience an increase in valuation. Cross-listed firms that remain predominantly traded in the home market following cross-listing are valued similarly to non-cross-listed firms. To gain the full benefits of crosslisting, a foreign firm must convince investors that their shareholder rights will be protected. The effectiveness of this reputational bonding is witnessed in the ratio of trading on the U.S. market relative to the home market.
Résumé: Abordant la question sous un angle nouveau, les auteurs émettent l'idée que l'incidence de l'intercotation sur la valeur des actions d'une entreprise pourrait être liée à la capacité de celle-ci d'accroître le volume des transactions sur ses titres aux États-Unis. Contrairement à ce qu'ont conclu les chercheurs précédents, les sociétés ne gagneraient pas toutes à inscrire leur titre à une bourse étrangère, même lorsqu'elles satisfont aux obligations d'information et aux règles de surveillance les plus rigoureuses. Si l'on divise les entreprises intercotées en deux groupes en fonction de leurs volumes relatifs de transactions sur les marchés national et américain, on constate que celles dont le titre est activement échangé aux États-Unis sont évaluées plus favorablement. Les sociétés dont les actions continuent de se négocier surtout sur le marché d'origine après leur admission à la cote d'une bourse américaine ne sont pas évaluées différemment de celles qui sont cotées uniquement dans leur pays d'attache. Pour tirer le maximum d'avantages de l'intercotation, l'entreprise étrangère doit convaincre les investisseurs qu'elle respectera leurs droits d'actionnaires. Le volume des transactions effectuées sur le marché américain plutôt que national indique à quel point elle y est parvenue.
Résumé: Abordant la question sous un angle nouveau, les auteurs émettent l'idée que l'incidence de l'intercotation sur la valeur des actions d'une entreprise pourrait être liée à la capacité de celle-ci d'accroître le volume des transactions sur ses titres aux États-Unis. Contrairement à ce qu'ont conclu les chercheurs précédents, les sociétés ne gagneraient pas toutes à inscrire leur titre à une bourse étrangère, même lorsqu'elles satisfont aux obligations d'information et aux règles de surveillance les plus rigoureuses. Si l'on divise les entreprises intercotées en deux groupes en fonction de leurs volumes relatifs de transactions sur les marchés national et américain, on constate que celles dont le titre est activement échangé aux États-Unis sont évaluées plus favorablement. Les sociétés dont les actions continuent de se négocier surtout sur le marché d'origine après leur admission à la cote d'une bourse américaine ne sont pas évaluées différemment de celles qui sont cotées uniquement dans leur pays d'attache. Pour tirer le maximum d'avantages de l'intercotation, l'entreprise étrangère doit convaincre les investisseurs qu'elle respectera leurs droits d'actionnaires. Le volume des transactions effectuées sur le marché américain plutôt que national indique à quel point elle y est parvenue.