Description
Abstract: The author develops a twin crisis model featuring multiple banks. At each bank, domestic and foreign depositors play a banking game. This game has a run and a no-run equilibrium. Bank failures drain reserves in addition to those drained when foreign agents convert domestic currency to foreign. The fixed exchange rate collapses if a threshold number of banks fail. Agents observe sunspots to aid their equilibrium selection. The numerical solution matches somewhat the Turkish financial sector prior to the crisis of 2001. The Turkish exchange rate appears to have exposed the financial system to a 10 per cent risk of collapse.
Résumé: L'auteur élabore un modèle des crises jumelles (crise de liquidité bancaire suivie d'une crise de change) où il y a plusieurs banques. Dans chacune d'elles, les déposants nationaux et étrangers se livrent à un jeu bancaire comportant deux équilibres : un équilibre de panique bancaire et un équilibre sans panique bancaire. Si des banques font faillite, les réserves diminuent, tout comme lorsque les non-résidents convertissent dans la devise étrangère leurs fonds en monnaie locale. Le régime de changes fixes s'effondre si le nombre de faillites bancaires dépasse un certain seuil. Les agents sont attentifs à des aléas de type « tache solaire » dans le choix de leur équilibre. La solution numérique obtenue recouvre relativement bien la situation du secteur financier turc d'avant la crise de 2001. La politique de taux de change de la Turquie semble avoir exposé le système financier du pays à un risque d'effondrement de 10 %.
Résumé: L'auteur élabore un modèle des crises jumelles (crise de liquidité bancaire suivie d'une crise de change) où il y a plusieurs banques. Dans chacune d'elles, les déposants nationaux et étrangers se livrent à un jeu bancaire comportant deux équilibres : un équilibre de panique bancaire et un équilibre sans panique bancaire. Si des banques font faillite, les réserves diminuent, tout comme lorsque les non-résidents convertissent dans la devise étrangère leurs fonds en monnaie locale. Le régime de changes fixes s'effondre si le nombre de faillites bancaires dépasse un certain seuil. Les agents sont attentifs à des aléas de type « tache solaire » dans le choix de leur équilibre. La solution numérique obtenue recouvre relativement bien la situation du secteur financier turc d'avant la crise de 2001. La politique de taux de change de la Turquie semble avoir exposé le système financier du pays à un risque d'effondrement de 10 %.