Description
Abstract: This paper investigates the question of whether a transition to a low-inflation environment, induced by a shift in monetary policy, results in a decline in the degree of pass-through of exchange rate movements to consumer prices. It differs from previous empirical work in its focus on the identification of changes in the inflation environment and its use of a panel-data approach. Evidence from a panel-data set of 11 industrialized countries over the period from 1977 to 2001, supports the hypothesis that exchange rate pass-through declines with a shift to a low-inflation environment brought about by a change in the monetary policy regime. More specifically, the results suggest that pass-through to import, producer, and consumer price inflation declined following the inflation stabilization that occurred in many industrialized countries in the early 1990s but did not decline following a similar episode in the 1980s. Several potential explanations for this finding are discussed, including the possibility that changes in the monetary policy regimes implemented in the 1990s were perceived as more credible than those carried out in the 1980s, and the possibility that the credibility of the new monetary policy regimes was acquired over time.
Résumé: Dans cet article, les auteurs tentent de répondre à la question de savoir si l'instauration d'un climat de faible inflation, sous l'effet d'une réorientation de la politique monétaire, atténue le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation. Leur étude se démarque des analyses empiriques antérieures car elle s'emploie particulièrement à déceler les changements concernant l'inflation et met à profit une approche reposant sur des données de panel. Les observations recueillies à l'aide d'un ensemble de données de panel se rapportant à onze pays industrialisés et couvrant la période 1997-2001 étayent l'hypothèse selon laquelle le degré de transmission des variations du taux de change s'atténue avec le passage à un climat de faible inflation par suite d'une réorientation de la politique monétaire. Plus précisément, les résultats indiquent que le degré de transmission aux prix à l'importation, à la production et à la consommation aurait diminué après la stabilisation de l'inflation survenue dans bon nombre de pays industrialisés au début des années 1990, mais pas après un épisode similaire qui s'était produit dans les années 1980. Cette constatation génère plusieurs explications potentielles qui sont examinées dans l'article, y compris la possibilité que les changements de politique monétaire opérés dans les années 1990 aient été jugés plus crédibles que ceux mis en place durant les années 1980 ou encore la possibilité que les nouveaux cadres de conduite de la politique monétaire aient acquis leur crédibilité au fil du temps.
Résumé: Dans cet article, les auteurs tentent de répondre à la question de savoir si l'instauration d'un climat de faible inflation, sous l'effet d'une réorientation de la politique monétaire, atténue le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation. Leur étude se démarque des analyses empiriques antérieures car elle s'emploie particulièrement à déceler les changements concernant l'inflation et met à profit une approche reposant sur des données de panel. Les observations recueillies à l'aide d'un ensemble de données de panel se rapportant à onze pays industrialisés et couvrant la période 1997-2001 étayent l'hypothèse selon laquelle le degré de transmission des variations du taux de change s'atténue avec le passage à un climat de faible inflation par suite d'une réorientation de la politique monétaire. Plus précisément, les résultats indiquent que le degré de transmission aux prix à l'importation, à la production et à la consommation aurait diminué après la stabilisation de l'inflation survenue dans bon nombre de pays industrialisés au début des années 1990, mais pas après un épisode similaire qui s'était produit dans les années 1980. Cette constatation génère plusieurs explications potentielles qui sont examinées dans l'article, y compris la possibilité que les changements de politique monétaire opérés dans les années 1990 aient été jugés plus crédibles que ceux mis en place durant les années 1980 ou encore la possibilité que les nouveaux cadres de conduite de la politique monétaire aient acquis leur crédibilité au fil du temps.