Description
Abstract: Since the early 1980s, long-term government bond yields in the euro zone have declined, in line with those in other industrialized countries. In this paper, the authors examine the monetary and fiscal policies adopted by European countries on the path to Economic and Monetary Union (EMU), and assess how these policies, including the introduction of the common currency, have contributed to the convergence of national long-term government bond yields in the euro zone.
The authors find evidence that increased harmonization of monetary and fiscal policies on the path to EMU contributed greatly to the convergence of long-term government bond yields in the euro zone. More importantly, their findings suggest that the convergence of national long-term government bond yields in the euro zone cannot be attributed primarily to the introduction of the common currency itself, since two control groups of other OECD countries experienced a similar convergence. The first control group consists of other European Union (EU) countries not included in EMU (Denmark, Sweden, and the United Kingdom), and the second group includes other OECD countries that are members of neither EMU nor the EU (Australia, Canada, Norway, and Switzerland). The authors also find evidence that currency risk premiums declined gradually following the adoption of the Maastricht Treaty and were largely eliminated by the time the single currency was introduced in January 1999. These findings suggest that, in the context of integrated international financial markets, harmonization of sound monetary and fiscal policies across countries will cause national long-term bond yields to converge. Based on evidence from the euro zone, the adoption of a common currency will have, at most, a secondary effect on the convergence of national bond yields.
Résumé: Depuis le début des années 1980, les rendements des obligations d'État dans la zone euro affichent une tendance à la baisse, laquelle a également été observée dans d'autres pays industrialisés. Dans cette étude, les auteurs examinent les politiques monétaires et budgétaires qu'ont adoptées les pays européens en voie d'intégrer l'Union économique et monétaire (UEM) et évaluent le rôle joué par ces politiques, y compris l'introduction de la monnaie unique, dans la convergence des rendements des obligations à long terme émises par les membres de la zone euro. Les résultats obtenus par les auteurs indiquent que la poursuite de l'harmonisation des politiques monétaires et budgétaires des candidats à l'UEM a favorisé considérablement cette convergence. Plus important encore, ces résultats semblent montrer que l'introduction de la monnaie unique n'a pas joué un rôle primordial à cet égard, les rendements des obligations à long terme de deux groupes témoins formés d'autres pays de l'OCDE ayant connu une convergence similaire. Le premier groupe comprend les pays membres de l'Union européenne qui ne font pas partie de l'union monétaire, soit le Danemark, la Suède et le Royaume-Uni. Le second est composé de quatre membres de l'OCDE qui ne font partie ni de l'UEM ni de l'Union européenne, à savoir l'Australie, le Canada, la Norvège et la Suisse. Par ailleurs, certaines observations donnent à penser que les primes de risque de change ont diminué graduellement après l'adoption du Traité de Maastricht et avaient en grande partie disparu au moment du lancement de la monnaie unique, en janvier 1999. Ces résultats portent à croire que l'harmonisation de politiques monétaires et budgétaires saines entre les pays, dans le contexte de marchés financiers intégrés à l'échelle internationale, entraîne une convergence des rendements des obligations d'État à long terme. L'expérience vécue dans la zone euro montre que l'adoption d'une monnaie unique aura, tout au plus, un effet secondaire à cet égard.
Résumé: Depuis le début des années 1980, les rendements des obligations d'État dans la zone euro affichent une tendance à la baisse, laquelle a également été observée dans d'autres pays industrialisés. Dans cette étude, les auteurs examinent les politiques monétaires et budgétaires qu'ont adoptées les pays européens en voie d'intégrer l'Union économique et monétaire (UEM) et évaluent le rôle joué par ces politiques, y compris l'introduction de la monnaie unique, dans la convergence des rendements des obligations à long terme émises par les membres de la zone euro. Les résultats obtenus par les auteurs indiquent que la poursuite de l'harmonisation des politiques monétaires et budgétaires des candidats à l'UEM a favorisé considérablement cette convergence. Plus important encore, ces résultats semblent montrer que l'introduction de la monnaie unique n'a pas joué un rôle primordial à cet égard, les rendements des obligations à long terme de deux groupes témoins formés d'autres pays de l'OCDE ayant connu une convergence similaire. Le premier groupe comprend les pays membres de l'Union européenne qui ne font pas partie de l'union monétaire, soit le Danemark, la Suède et le Royaume-Uni. Le second est composé de quatre membres de l'OCDE qui ne font partie ni de l'UEM ni de l'Union européenne, à savoir l'Australie, le Canada, la Norvège et la Suisse. Par ailleurs, certaines observations donnent à penser que les primes de risque de change ont diminué graduellement après l'adoption du Traité de Maastricht et avaient en grande partie disparu au moment du lancement de la monnaie unique, en janvier 1999. Ces résultats portent à croire que l'harmonisation de politiques monétaires et budgétaires saines entre les pays, dans le contexte de marchés financiers intégrés à l'échelle internationale, entraîne une convergence des rendements des obligations d'État à long terme. L'expérience vécue dans la zone euro montre que l'adoption d'une monnaie unique aura, tout au plus, un effet secondaire à cet égard.